Ferrari attaque à tout-va

A moins de trois semaines du lancement de la saison à Bahreïn, Ferrari a décidé de lancer les hostilités sur le terrain des polémiques. Après une année 2009 riche en scandales en tout genre, la saison 2010 n'a pas encore commencé que déjà la Scuderia dégaine. Premier visé : Max Mosley, l'ancien président de la FIA et sa volonté d'ouverture aux petites écuries.

Ferrari n'est ainsi pas tendre avec l'ancienne équipe dirigeante de la FIA et son président Max Mosley. Dans un billet publié sur son site internet, la Scuderia reproche à l'ancien président son ouverture à de nouvelles écuries au lieu de tenter de conserver les constructeurs historiques. Aujourd'hui, la situation est même préoccupante pour deux des quatre nouvelles équipes : Campos et US F1. "C'est du à la guerre sainte menée par l'ancien président de la FIA", explique Ferrari. "C'est la conséquence d'avoir autorisé des petites équipes à entrer en F1. Dans le même temps, nous avons perdu deux constructeurs avec Toyota et BMW. Et pour Renault, il ne reste plus que le nom. Qu'est-ce qui pouvait arriver de pire ?", s'interroge Maranello.

Ferrari pointe ensuite du doigt séparément les deux nouvelles entités qui pourraient manquer le début de saison ainsi que Stefan GP, qui attend tel un "vautour" de récupérer une place sur la grille de départ. "Sur les treize équipes qui se sont engagées ou qui ont été invitées à le faire pour la saison à venir, elles ne sont que onze à ce jour à avoir respecté leur engagement et à avoir tourné en piste", peut-on lire ensuite.

"En ce qui concerne la douzième équipe, Campos Meta, il y a eu un changement de propriétaire et une transformation de l'équipe dirigeante, selon des rumeurs dont a pris connaissance le 'Horse Whisperer' (le 'Cheval qui murmure', nom que s'est donné la Scuderia dans son billet), grâce à une soudaine rentrée d'argent venant d'un chevalier blanc (allusion à Bernie Ecclestone, le grand argentier de la F1, ndlr), bien rompu à ce genre de sauvetage d'écurie de dernière minute. Malgré cela (...), il est difficile d'imaginer la monoplace dessinée par Dallara sur le circuit de Catalogne (lieu des derniers tests hivernaux de jeudi à dimanche, ndlr). Il est plus probable d'apercevoir l'équipe à Sakhir où le nom de Senna ferait son retour en F1."

Ferrari n'épargne pas non plus US F1 "la treizième écurie" qui se "cache en Caroline du Nord à Charlotte au plus grand désespoir de Jose Maria Lopez, qui pensait avoir trouvé un moyen d'intégrer les paddocks de F1 et qui doit à présent tout recommencer." Enfin, la firme de Maranello évoque les "vautours serbes" pour parler de Stefan GP, qui est né sur les cendres de feu l'écurie Toyota en "récupérant les os de l'équipe sur son lit de mort." Cette dernière, dirigée par des personnes dont "certaines ont baigné dans différents scandales", rode à présent en attendant de "remplacer la première écurie qui jettera l'éponge, avec peut-être le soutien du même chevalier que nous avons mentionné plus haut." Les écuries concernées par ces attaques devraient apprécier les attaques de Ferrari. En attendant, cette dernière continuera de préparer sa saison cette semaine à Barcelone avant de s'envoler pour Bahreïn pour disputer le premier GP de la saison. Le circus de la F1 semble en tout cas bel et bien de retour...