HRT toujours en rodage

Constructeur : HRT - Nom complet de l'équipe : HRT F1 Team - Licence : espagnole  - Base : Madrid (ESP) - Début en F1 : 2010 - 37 GP - Directeur d'équipe : Luis Pérez-Sala (ESP)- Directeur technique : Jean-Claude Martens (BEL) - Chef aérodynamicien : Stéphane Chosse (FRA)

Né un 24 février comme Alain Prost. La comparaison s'arrête là… Remercié par Sauber après 14 courses en 2010 pour résultats insuffisants, il était retourné au simulateur de McLaren. Avant de bondir dans la machine helvétique à Monaco l'an passé, pour palier le forfait de Sergio Pérez. Pas plus convaincant à Montréal, sans être non plus ridicule. A 41 ans, il a replongé pour 2012 et 2013. Pour apporter son expertise à défaut de vitesse.

Repères - Né le 24/02/71, à Barcelone (ESP) - 1m 78, 72 kg - 86 gp - Ecuries : Arrows (1999-2000), Jaguar (2001-2002), McLaren (2005-2006), Sauber (2010-2011)

Le pilote de Chennai a fait un retour inattendu l'an dernier. Laminé par Vitantonio Liuzzi en qualif (7-0), il a laissé son volant à l'espoir de Red Bull, Daniel Ricciardo, avant de refaire une apparition à l'occasion de son GP, en Inde. Pas d'essais hivernaux, après un roulage de contrôle avec la nouvelle voiture.

Repères - Né le 14/01/77, à Chennai (IND) - 1m 67, 60 kg - 27 gp

Une équipe qui aurait largement le niveau pour faire du GP2.

HRT, c'est au moins le top à table : Juan Mari Arzak, chef basque triple étoile au Michelin depuis 1989, va préparer les plats pour les convives cette saison.

Se réserver la possibilité d'installer le KERS en cours de saison.

Jean-Claude Martens, en lieu et place de Jacky Eekelaert, chef designer promu directeur technique avant d'être laissé libre.

Luis Pérez-Sala. Ex-pilote sans envergure, conseiller sportif de l'équipe depuis juillet 2011, l'Espagnol remplace le Roumain Colin Kolles. Avec une bien moins grande connaissance des arcanes du sport.

On le cherche.

A part le budget, l'organisation, la voiture et les pilotes, on ne voit pas.

Excepté Melbourne et quelques petits arrangements avec la FIA, l'équipe a passé le cut en qualif l'an dernier. Mais cette saison, la règle des 107% ne va-t-elle pas finir pas avoir sa peau ?

L'écurie est toujours incapable de recruter un grand nom du design. Elle avait perdu Geoff Willis, lassé par le manque de moyens. L'Anglais a depuis rejoint Mercedes. Elle a discuté avec Jörg Zander, ex-ingénieur de Toyota, BAR, Williams, BMW Sauber, Honda et Brawn, sans le convaincre. Elle n'a pas non plus su retenir Jacky Eeckelaert. Il semble que sa relocalisation de Munich à Madrid - une affirmation de son identité ibérique - lui ait fermé certaines portes.

Pedro de la Rosa, 41 ans, ex-Sauber, et Narain Karthikeyan, 35 ans, de retour en grâce, se sont acheté quelques sensations au volant. L'écurie a quand même recruté Dani Clos, un Espagnol de 23 ans, 4e du GP2 2010. Pour préparer l'avenir, espère-t-on.

A Abou Dhabi, l'équipe a fait tourner le jeune Français Natahaël Berthon.

Deux jours de tests à Jerez de la Frontera (7 et 8 février) avec l'ancienne F111 et De la Rosa aux commandes.

La F112 a échoué deux fois au crash test d'homologation FIA, au niveau de l'arceau de sécurité et du capot avant. Elle aurait pu participer à la seconde série de tests à Montmelo mais elle n'a pu être montée à temps. Narain Karthikeyan, qui n'a pas roulé cet hiver, a pu procéder à ses premiers tours de roues le 5 février à Montmelo avec des pneus de démonstration, en profitant de l'autorisation faite à chaque écurie de tourner des images promotionnelles.

Seule monoplace du plateau avec la Marussia qui n'avance pas avec un Renault, un Mercedes ou un Ferrari. Le train arrière acheté à Williams fonctionne toujours pour le modeste V8 Cosworth, qui a la particularité de perdre beaucoup de puissance au cours de son cycle de vie.

Pedro de la Rosa : "Le championnat comptera 19 ou 20 courses. Ça nous laisse le temps de progresser."