Renault a homologué son moteur en l’état

Le moteur et ses systèmes ont donc été examinés et scellés par la FIA hier dans les installations de Renault Sport F1 à Viry-Châtillon, alors que le second délai (pour la fourniture d’informations complémentaires) a lui aussi été respecté aujourd’hui samedi 1er mars. À la question de savoir si le refus du report pour l’homologation était une mauvaise nouvelle pour le Losange, Rémi Taffin, le directeur de piste de Renault Sport F1, a répondu :

“Si je vous disais que non, ça ne nous aurait pas aidé, je serais un menteur. Tout ce que vous pouvez faire en trois mois est bénéfique, que ce soit pour la performance ou la fiabilité. Mais je ne crois pas que nous avions besoin de ce temps [supplémentaire]. Notre moteur est à la FIA et c’est celui-là que nous allons utiliser à Melbourne. Nous avons suivi le processus normal d’homologation[décrit ici].”

Le motoriste français devra donc faire sans ce délai supplémentaire, ce qui compliquera et ralentira encore son programme. Pour progresser en matière de la fiabilité, Renault effectuera des simulations de Grand Prix, sans être trop inquiète pour la consommation :

“Des simulations sont prévues, nous devrions en effectuer au moins une,explique Taffin [mission accomplie ce samedi par la Catherham, la monoplace la mieux refroidie parmi les écuries Renault]. La consommation est le cadet de mes soucis pour le moment. Nous allons courir à Melbourne avec 100 kg [d’essence] sans problèmes. La question est plutôt de savoir quelle performance nous pourrons en extraire. Tout se jouera sur l’optimisation de la quantité d’essence et d’électricité.”

À Bahreïn, Renault a également travaillé sur les départs, qui seraient moins convaincants que les essais menés par les écuries motorisées par Mercedes ou Ferrari : “Il reste du travail dans ce domaine, et nous ne sommes pas satisfait de ce que nous avons pour le moment”, a admis Taffin.

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