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50 courses de Formule E : 10 E-Prix qui ont marqué l'Histoire

ParMotorsport.com

Publié 08/03/2019 à 14:02 GMT+1

Ce dimanche à Hong Kong aura lieu la 50e course de l'Histoire de la Formule E. Retour sur dix E-Prix qui ont marqué le championnat tout électrique, parmi les 49 premiers. Lire aussi : E-Prix de Hong Kong : programme et diffusions TV Cliquez sur les flèches pour passer d'une photo à l'autre. Saison 1 : E-Prix de Pékin 2014FIA Formula EC'était le début d'une grande aventure : la première course de l

50 courses de Formule E : 10 E-Prix qui ont marqué l'Histoire

Crédit: Motorsport.com

Ce dimanche à Hong Kong aura lieu la 50e course de l'Histoire de la Formule E. Retour sur dix E-Prix qui ont marqué le championnat tout électrique, parmi les 49 premiers.

Lire aussi :

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Saison 1 : E-Prix de Pékin 2014

FIA Formula E
C'était le début d'une grande aventure : la première course de l'Histoire de la Formule E, à Pékin, le 13 septembre 2014. Nicolas Prost (e.dams-Renault) avait signé la pole position devant Lucas di Grassi (Audi Sport Abt), Daniel Abt (Audi Sport Abt), Karun Chandhok (Mahindra) et Franck Montagny (Andretti). Dans l'absolu, la course ne fut pas exaltante, bien que marquée par la remontée de Nick Heidfeld (Venturi) depuis la sixième place de la grille. L'Allemand a rattrapé le leader Prost en fin de course, s'est décalé à l'intérieur au dernier virage du dernier tour... mais le Français a tenté de fermer la porte, provoquant un accrochage qui a envoyé la Venturi dans les airs ! Lucas di Grassi a hérité de la victoire devant Franck Montagny et Sam Bird (Virgin), mais c'est surtout la Formule E qui est sortie gagnante avec une belle couverture médiatique de sa première course grâce à ce final mouvementé.

Saison 1 : E-Prix de Londres 2015

FIA Formula E
La première saison de Formule E a probablement été la plus disputée de l'Histoire, avec sept vainqueurs différents lors des huit premières courses. Au moment d'aborder le dernier meeting à Londres – une double manche – c'est Nelson Piquet Jr (NextEV TCR) qui menait le championnat avec 128 points au compteur devant Lucas di Grassi (Audi Sport Abt), 111, et Sébastien Buemi (e.dams-Renault), 105. Nicolas Prost (e.dams-Renault) et Jérôme d'Ambrosio (Dragon) étaient également en lice mathématiquement, avec une cinquantaine de points de retard. Sur le circuit presque champêtre de Battersea Park, Sébastien Buemi a mis toutes les chances de son côté en signant la pole position et la victoire le samedi, ce qui lui a permis de porter son total de points à 133 contre 138 pour Piquet Jr, cinquième de la course, et 125 pour Di Grassi, quatrième. Tout allait donc se jouer entre ces trois hommes le dimanche ! Or, la pluie est venue perturber les festivités en qualifications. Désavantagé par le tirage au sort des groupes, Piquet Jr s'est retrouvé 16e sur la grille, avec Di Grassi 11e et Buemi sixième. Un classement qui aurait permis au Suisse de remporter le titre sur le fil ! Buemi n'est toutefois pas parvenu à réaliser la progression nécessaire en course, se classant cinquième alors que Piquet Jr a réalisé une belle remontée au septième rang, juste derrière Di Grassi. Buemi a pourtant tout tenté dans les derniers tours pour doubler la Mahindra de Bruno Senna, ce qui lui aurait permis d'être sacré ; en vain. Avec 144 points contre 143, c'est Nelson Piquet Jr qui est devenu le premier Champion de Formule E.

Saison 2 : E-Prix de Paris 2016

FIA Formula E
C'était un moment historique non seulement pour la Formule E mais aussi pour le sport automobile français : pour la première fois en plus de 60 ans, une course était organisée dans les rues de Paris ! À ce stade de la saison 2015-16, Lucas di Grassi (Audi Sport Abt) et Sébastien Buemi (Renault e.dams) caracolaient en tête du championnat avec 101 et 100 points respectivement, mais c'est Sam Bird (Virgin), troisième, qui a signé la pole position devant le Brésilien aux Invalides, alors que Buemi devait se contenter de la huitième place. Di Grassi a pris le meilleur envol à l'extinction des feux et, à l'exception de deux tours au moment des arrêts au stand pour changer de monoplace, a fait toute la course en tête. Jean-Éric Vergne (Virgin) lui a mis la pression pour la victoire lors des quatre derniers tours, sans succès, mais le Francilien est quand même monté sur le podium après une bataille acharnée avec son coéquipier Bird, qui a chuté au sixième rang. Buemi complétait le top 3.

Saison 2 : E-Prix de Londres 2016

Abt Sportsline
Encore une fois, le titre s'est joué au dernier meeting, lors de la double manche de Londres – pour ce qui allait être les dernières courses sur le circuit de Battersea Park. Deux courses remportées par Nicolas Prost (Renault e.dams), plus ou moins dans l'indifférence générale, car tous les regards étaient tournés vers la lutte pour le titre entre Lucas di Grassi (Audi Sport Abt) et Sébastien Buemi (Renault e.dams). Di Grassi avait abordé le dernier meeting avec 141 points contre 140 pour son rival – les autres concurrents étaient mathématiquement éliminés – et est parvenu à finir la première course quatrième juste devant Buemi, portant son avance à trois longueurs. Mais le dimanche, c'est le Suisse qui a signé la pole position, avec les trois points bonus qui vont de pair. Égalité parfaite entre les deux hommes à l'aube de la dernière course, mais avantage à Di Grassi au nombre de troisièmes places (chacun avait trois victoires et deux deuxièmes positions). Di Grassi était troisième sur la grille pour la deuxième course, derrière Buemi et l'autre Renault e.dams de Prost, mais est parvenu à se porter à la hauteur de cette dernière à l'approche du virage 3... avant de percuter le leader Buemi, les deux hommes se retrouvant dans le mur ! Un double abandon aurait offert le titre à Di Grassi, mais tous deux sont parvenus à rentrer au stand – l'un sans aileron arrière, l'autre avec l'avant endommagé – pour monter dans leur deuxième monoplace et se livrer à une chasse invraisemblable au meilleur tour en course. Sébastien Buemi en est sorti vainqueur en 1'24"150 contre 1'24"633 pour Di Grassi (et 1'26"892 pour le troisième, Senna !). Buemi a ainsi marqué les deux points du meilleur tour et a remporté le titre. Di Grassi allait devoir attendre.

Saison 3 : E-Prix de Mexico 2017

Zak Mauger / LAT Images
Quel scénario rocambolesque ! À l'E-Prix de Mexico 2017, Lucas di Grassi (Audi Sport Abt) a probablement remporté l'une des victoires les plus incroyables de l'Histoire, lors d'une période où Sébastien Buemi (Renault e.dams) paraissait invincible – cinq victoires lors des six premières courses, seule la manche mexicaine faisant exception. Pourtant, nombreux sont les obstacles qui se sont dressés en travers du chemin de Di Grassi. Quinzième sur la grille, le Brésilien a été percuté par Maro Engel (Venturi) au premier tour et a poursuivi sa course avec un aileron arrière endommagé. Une première intervention de la voiture de sécurité au troisième tour lui a permis de rentrer au stand pour changer d'aileron ; le deuxième Safety Car l'a vu tenter un pari fou : changer de monoplace sans perdre de temps, mais dès le 17e des 45 tours au programme, avec donc un relais de 28 boucles en perspective. Au 27e passage, Di Grassi s'est ainsi retrouvé en tête avec trois secondes d'avance sur le pilote Dragon Jérôme d'Ambrosio (qui avait fait le même pari) et 32 sur le reste du peloton, mené par José María López (DS Virgin). Mais grâce à une excellente gestion de l'énergie, Di Grassi a tenu bon – même s'il a aussi profité du fait que D'Ambrosio a ralenti ses rivaux plus rapides pendant de longs tours ! Le pilote Audi Sport Abt s'est ainsi imposé avec deux secondes d'avance sur Vergne et sept sur Bird, D'Ambrosio ayant chuté dans les dernières boucles tandis que López est parti en tête-à-queue.

Saison 3 : E-Prix de Montréal

Sam Bloxham / LAT Images
Le titre lui semblait promis, et pourtant, tout s'est effondré pour Sébastien Buemi en juillet 2017. Le pilote Toyota LMP1 n'a pas reçu l'autorisation du constructeur japonais pour faire l'impasse sur les 6 Heures du Nürburgring, qui tombaient le même week-end que l'E-Prix de New York, et a donc manqué les deux courses aux États-Unis. Deux courses que son rival pour le titre Lucas di Grassi a conclues dans le top 5, revenant à dix points à l'aube de la finale montréalaise. Finale qui a bien mal commencé pour Buemi, avec un gros accident en Essais Libres 2. Les mécaniciens Renault e.dams ont fait des prouesses en réparant cette monoplace à temps pour la course, la deuxième ayant été utilisée en qualifications... mais dans l'urgence, le poids n'avait pu être vérifié. Buemi a ainsi été disqualifié de la première course, alors qu'il avait fini quatrième malgré une pénalité de dix places sur la grille pour un changement de batterie consécutif au crash. Pendant ce temps, Di Grassi s'était imposé depuis la pole position et s'envolait vers le titre. Buemi le sentait, ce titre lui échappait, et le Suisse a perdu son sang-froid en parc fermé, où il s'est querellé avec les pilotes Andretti, Robin Frijns et António Félix da Costa, ayant été victime d'un contact avec le Néerlandais en début de course. Le Champion en titre a ensuite aperçu Daniel Abt et l'a accusé d'avoir provoqué une touchette afin de favoriser son coéquipier Di Grassi. Le calvaire de Buemi allait continuer le lendemain, via un accrochage avec... Félix da Costa, qui allait endommager sa Renault e.dams et le contraindre à des réparations, pour la 11e place à l'arrivée. Di Grassi était sacré, et Jean-Éric Vergne s'imposait avec Techeetah, lançant une nouvelle ère.

Saison 4 : E-Prix de Paris 2018

Jean-Philippe Legrand
Une victoire à domicile, Jean-Éric Vergne (Techeetah) attendait ça depuis longtemps et en était déjà passé près. Abordant l'E-Prix de Paris avec 119 points contre 101 à son dauphin Sam Bird (Virgin), le leader du championnat a mis toutes les chances de son côté avec la pole position et a parfaitement géré sa course pour s'imposer devant son public avec cinq secondes d'avance. Derrière le Francilien, c'était la foire d'empoigne : Bird a longtemps tenu la deuxième place avant d'être dépassé au chausse-pied par André Lotterer (Techeetah), qui s'est toutefois retrouvé au ralenti au dernier tour. Doublé par Lucas di Grassi (Audi Sport Abt), Lotterer a été violemment percuté par Bird à quelques mètres de la ligne d'arrivée, et c'est le Britannique qui a complété le podium... sur trois roues ! Avec cette victoire, Vergne prenait 31 points d'avance sur Bird et faisait déjà un grand pas vers le titre.

Saison 4 : E-Prix de New York 2018

Sam Bloxham / LAT Images
Ce ne fut pas la finale la plus tendue de l'Histoire, mais avec 23 points d'écart entre Jean-Éric Vergne et Sam Bird, rien n'était joué, clairement. Le pilote Virgin a toutefois connu un week-end très médiocre à New York, et Vergne s'est assuré le titre dès le samedi malgré son exclusion des qualifications pour avoir dépassé les 200 kW autorisés. Le Français a effectivement réalisé une belle remontée lors de la première course, jusqu'à la cinquième place, alors que Lucas di Grassi, parti 11e, s'imposait. Le lendemain, Vergne a conclu sa saison en beauté avec la pole position et la victoire, remportant une belle bataille à quatre pour la première place avec Di Grassi, Daniel Abt et Sébastien Buemi. Un départ volé d'André Lotterer, qui évoluait également aux avant-postes, a toutefois coûté le titre de justesse à Techeetah, l'unique équipe cliente du plateau avec ses moteurs Renault. C'est Audi Sport Abt Schaeffler qui l'a emporté au général.

Saison 5 : E-Prix de Marrakech 2019

Joe Portlock / LAT Images
En Formule E, les luttes aux avant-postes entre coéquipiers s'avèrent plutôt rares. Jamais deux pilotes d'une même équipe n'ont joué le titre, et les batailles pour la victoire entre monoplaces identiques s'avèrent rares. C'est néanmoins ce qui s'est produit lors d'un E-Prix de Marrakech fort en rebondissements, deuxième course de la nouvelle ère : la nouvelle monoplace Gen2, plus puissante, a également plus d'autonomie grâce à une nouvelle batterie. Plus besoin de changer de voiture à mi-course ! Jean-Éric Vergne (DS Techeetah) a provoqué le chaos au départ avec une tentative de dépassement très optimiste sur le leader Sam Bird (Envision Virgin), qui l'a vu partir en tête-à-queue et emmener avec lui plusieurs concurrents qui se trouvaient à l'avant de la grille, notamment Sébastien Buemi (Nissan e.dams) et Mitch Evans (Jaguar). Bird subissait toutefois la pression des BMW i Andretti, très véloces, et celles-ci se sont promptement emparées de la tête de la course, avec António Félix da Costa devant le rookie Alexander Sims. Les deux hommes ont creusé un petit écart, mais contre toute attente, Sims était plus rapide. Lorsque ce dernier a lancé une attaque par l'extérieur au virage 7, les deux BMW ont bloqué les roues et se sont touchées. Félix da Costa a tiré tout droit dans le mur, Sims rétrogradant quant à lui au quatrième rang ! Jérôme d'Ambrosio (Mahindra) a alors hérité de la première place, mais l'intervention du Safety Car a regroupé le peloton pour un dernier tour très tendu. Le Belge est quand même parvenu à s'imposer avec un dixième à peine d'avance sur Robin Frijns (Envision Virgin), et moins d'une demi-seconde sur Sam Bird. C'était la troisième victoire de D'Ambrosio en Formule E... mais la première sur la piste, après deux succès sur tapis vert !

Saison 5 : E-Prix de Mexico 2019

Sam Bloxham / LAT Images
C'était la 49e course de l'Histoire de la Formule E, et indéniablement l'une des plus animées et surprenantes ! Les rookies étaient à la fête en qualifications, si bien que Pascal Wehrlein (Mahindra) occupait la pole position devant l'expérimenté Lucas di Grassi (Audi Sport Abt) et deux autres débutants, Felipe Massa (Venturi) et Oliver Rowland (Nissan e.dams). Ce dernier a pris la deuxième place au départ grâce à un freinage très tardif et s'y est maintenu lors d'une course marquée par le spectaculaire accrochage de Jean-Éric Vergne (Techeetah) avec Nelson Piquet Jr (Jaguar). Rowland a été doublé par Di Grassi à sa deuxième activation du mode attaque, mais était quand même bien parti pour monter sur le podium. C'était toutefois sans compter sur le nouveau format de 45 minutes + 1 tour qui, pour la première fois, a donné du fil à retordre aux concurrents. Car Nissan e.dams a fait un mauvais calcul en comptant un tour de moins, si bien que Rowland et son coéquipier Sébastien Buemi ont été contraints d'abandonner au dernier tour, alors qu'ils étaient troisième et quatrième ! Pendant ce temps, Wehrlein était également en manque d'énergie et s'est retrouvé en roue libre dans la dernière accélération, voyant Di Grassi lui subtiliser la victoire à quelques mètres de la ligne d'arrivée ! L'Allemand a de toute façon écopé de cinq secondes de pénalité pour avoir coupé la chicane sans s'arrêter dans le dernier tour, alors qu'il résistait tant bien que mal à l'Audi derrière lui. Il rétrogradait ainsi au sixième rang, alors qu'António Félix da Costa (BMW i Andretti) et Edoardo Mortara (Venturi) montaient sur le podium de façon quasi inespérée !
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