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E-Prix Sanya - Olivier Rowland (Nissan) enthousiasmé par les batailles intenses en FE

ParMotorsport.com

Mis à jour 22/03/2019 à 14:51 GMT+1

EPRIX DE SANYA - La Formule E s'impose de plus en plus comme la formule de monoplace où la bagarre est acharnée. Si cela ne fait pas toujours des heureux, Oliver Rowland (Nissan) juge que cela fait partie du jeu et du plaisir de courir.

Sébastien Buemi (Nissan e.Dams) et Robin Frijns (Virgin) et Oliver Rowland (Nissan) à l'e-Prix de Hong Kong 2019

Crédit: Getty Images

Si les nombreux contacts survenant lors des courses de Formule E ont suscité les critiques de certains pilotes, Oliver Rowland n'est pas de ceux-là, enthousiasmé par des batailles qui lui procurent beaucoup de plaisir.
Les luttes rugueuses en piste ont semblé se multiplier ces derniers temps dans le championnat tout électrique, ce qui ne peut pas forcément être imputé à une monoplace plus imposante qu'auparavant puisque la Gen2 fait 1,77 m de large, contre 1,78 m pour la Gen1 utilisée lors des quatre premières campagnes. Dans les cinq premières courses de la saison, 16 abandons étaient d'ailleurs liés à des accidents, dont sept à Hong Kong il y a une semaine.
Jean-Éric Vergne en particulier s'est indigné du nombre d'accrochages récents. Oliver Rowland, qui a joué la victoire lors des deux derniers E-Prix en date sans parvenir à concrétiser, compare quant à lui la Formule E au karting de haut niveau, dans la philosophie des courses.
"J'ai fait beaucoup de karting auparavant, j'ai une écurie de karting", souligne pour Motorsport.com le vainqueur des Coupes du monde CIK-FIA KF2 2008 et Super KF & KF1 2010 dans cette discipline. "Ce sont les meilleures courses au monde."
"Si vous regardez n'importe quelle course de karting, il n'y a rien de mieux : ils se touchent, ils se heurtent, ils se percutent – bien sûr, en gardant raison. Si on rentre dans quelqu'un exprès pour le faire sortir de la piste, c'est une autre histoire. Mais si l'on tasse légèrement quelqu'un dans l'herbe, s'il y a une touchette et qu'on ne gagne pas de place, qu'on n'en profite pas, n'en faisons pas une affaire. Bien sûr, il y a des gens qui prennent parfois des libertés, ça arrive, mais tant qu'ils sont pénalisés comme il se doit..."
Cela représente un sacré contraste pour , qui a évolué en Formule 2 pendant deux ans avant une campagne 2018 quasi vierge en raison des difficultés rencontrées par le projet Manor en WEC.
"Je prends beaucoup de plaisir [en FE]. En Formule 2, quand on envisage un dépassement, on risque d'endommager l'aileron avant, ce qui peut faire une grande différence et gâcher toute la course. Ici, on peut tenter, se toucher et continuer. C'est bien, c'est pour ça qu'on voit tant de dépassements. On n'a pas peur d'endommager la voiture, et ça, j'en suis fan !" conclut l'Anglais.
Propos recueillis par Alex Kalinauckas
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