Open Britannique : Rory McIlroy garde le cap, Tiger Woods passe le cut in extremis

Après un jeudi sans encombre, Rory McIlroy a continué sur sa lancée vendredi. Le Nord-Irlandais a conforté sa position en tête de l'Open britannique, troisième levée du Grand Chelem, en rendant, à Hoylake, une carte de 66 (six coups sous le Par), soit la même que la veille. Pendant ce temps-là, l'ex-numéro un mondial Tiger Woods a passé le cut in extremis, avec une carte de 77, le plus mauvais score obtenu lors de sa carrière en Grand Chelem lors d'un deuxième tour.

En revanche, généralement peu en verve lors des deuxièmes tours, McIlroy a cette fois parfaitement contourné ce cap, réalisant la deuxième performance de la journée, derrière l'Américain Dustin Johnson (65) qui le suit dorénavant à quatre coups au classement général. Six joueurs sont installés en troisième position avec une carte globale de 138, soit à six coups de McIlroy. Parmi eux figurent l'Espagnol Sergio Garcia et l'Italien Francesco Molinari. Le Français Victor Dubuisson, auteur d'un premier tour très moyen (74) s'est hissé au 12e rang en rendant une carte de 66 vendredi.

Woods avait très mal commencé sa journée en réalisant un double boggey-boggey lors des N.1 et N.2 avant de signer un triple boggey au N.17. Pour rester dans la partie, il devait impérativement faire un birdie au N.18, ce qu'il parvint à réaliser pour la première fois de la journée. Après son élimination fin juin, dès le vendredi soir lors de l'Open de Bethesda, Woods échappe cette fois au même sort mais occupe, avec son compatriote Paul Watson, le 56e place à 14 coups du leader.

"J'ai été en bonne position pour faire des birdies mais je ne les ai pas réussis. J'espère que je pourrais faire comme Paul Lawrie en 1999", a déclaré l'Américain, expliquant ses ratés du jour par une "grosse agressivité". Ce joueur écossais était remonté de dix coups en une journée pour remporter le tournoi, alors disputé à Carnoustie, face au Français Jean Van de Velde qui avait pourtant trois coups d'avance avant de perdre en play-off. McIlroy sait ce qui lui reste à faire.