Jeux Olympiques de Paris 2024 | Biles va-t-elle devenir la dauphine de Phelps et décrocher 9 médailles d'or ?
Publié 04/08/2024 à 00:49 GMT+2
Elle ose, elle-même, s'amuser avec le statut de GOAT (acronyme de "plus grande de tous les temps" en anglais). Si elle est effectivement d'ores et déjà considérée comme la référence de sa discipline, Simone Biles peut encore grimper dans la hiérarchie des athlètes les plus titrés de l'histoire des Jeux Olympiques. À Paris, l'Américaine a deux nouvelles médailles d'or en ligne de mire, lundi.
Yurchenko double salto carpé et un 7e titre olympique : Biles fait résonner l’hymne américain
Video credit: Eurosport
Et deux, qui font sept. En s'adjugeant la médaille d'or sur le concours individuel des JO de Paris 2024, jeudi, puis celle du saut, samedi, Simone Biles a porté à sept son nombre de titres olympiques. À 27 ans, l'Américaine a acté son retour au sommet de sa discipline. Mais à Bercy, la gymnaste n'a peut-être pas encore terminé sa moisson.
La "Golden Queen" est qualifiée pour deux des trois finales d'agrès encore au programme : la poutre et le sol. "Elle est sur la voie pour réaliser quelque chose d'historique, nous a confié Émilie Le Pennec, consultante pour Eurosport. Elle était largement favorite sur le saut et elle l'est sur le sol. À la poutre, elle a moins de chances. Le truc, c'est qu'elle a des notes de départ tellement élevées...".
Objectif 9 titres, comme Latynina... et Ledecky
Toute la recette de la Texane est là : grâce à son gabarit, sa puissance physique et son aisance technique, la gymnaste de 27 ans débute la plupart de ses épreuves avec beaucoup de marge sur ses concurrentes, puisqu'elle intègre dans ses programmes des figures dont elle est la seule à avoir le secret. Elles sont donc mieux récompensées et lui permettent largement de couvrir quelques petites erreurs d'exécution.
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Une erreur puis un passage au sol en apothéose : Comment Biles a décroché son 6e titre olympique
Video credit: Eurosport
Également titrée par équipes en début de semaine, Biles semble en mesure de quitter Paris avec un bilan encore plus prestigieux qu'à Rio, où elle avait décroché quatre fois l'or (les deux concours, le saut, le sol) et une fois le bronze (la poutre). Si elle y parvient, elle égalerait ainsi l'immense Larissa Latynina et ses neuf breloques du plus beau métal, entre 1956 et 1964. Mais aussi... la nageuse Katie Ledecky, qui a encore augmenté son butin samedi soir. Hommes et femmes confondus, seul l'intouchable Michael Phelps (23 titres olympiques) ont fait mieux dans toute l'histoire des Jeux. Voici son programme de lundi.
La poutre
- Quand ?
Lundi 5 août à 12h36.
- Où ?
À l'Arena Bercy.
- Comment la voir ?
Sur Max en cliquant sur ce lien.
- Pourquoi peut-elle rêver d'or ?
Tout simplement parce qu'elle est dans le match et qu'elle semble désormais en mission, après avoir évacué la pression des concours généraux. Avec une note de départ à 6.4, elle est un petit ton en dessous de la favorite Zhou Yaqin (6.6), et dispose de moins de marge sur Rebecca Andrade (6.1). La différence va beaucoup plus se jouer sur l'exécution. Au concours général, l'Américaine a également dominé cet agrès, avec une note de 14.566, devant la Chinoise (14.500).
Le sol
- Quand ?
Lundi 5 août à 14h20.
- Où ?
À l'Arena Bercy.
- Comment la voir ?
Sur Max en cliquant sur ce lien.
- Pourquoi peut-elle rêver d'or ?
Pour la simple et bonne raison qu'il s'agit de l'agrès où son talent et ses capacités physiques hors norme s'expriment le mieux. C'est au sol qu'elle a complètement enflammé Bercy, jeudi soir, avec une note de difficulté exceptionnelle (6.9, contre 5.9 pour Rebecca Andrade), et deux éléments qui portent son nom. C'est sa spécialité et, sauf énorme surprise, on ne voit pas ce qui pourrait la priver de la médaille d'or.
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