Eurosport
Mondiaux de Gym | Le Japon sacré champion du monde par équipe, devant la Chine et les États-Unis
Par
Publié 04/10/2023 à 10:12 GMT+2
Les gymnastes japonais, portés par le roi du concours général Daiki Hashimoto, ont été sacrés champions du monde par équipe pour la septième fois, mardi à Anvers (Belgique), devant les Chinois et les Américains, à moins de dix mois des JO de Paris. La Suisse, seulement vingtième nation l'an dernier, a arraché la cinquième place, créant la surprise.
Emmené par Daiki Hashimoto, le Japon a été sacré champion du monde par équipe pour la septième fois.
Crédit: Getty Images
Emmené par Daiki Hashimoto, le Japon a été sacré champion du monde par équipe pour la septième fois, mardi à Anvers (Belgique). Médaillés d'argent l'an dernier, les Japonais ont totalisé un score de 255,594, presque deux points devant les tenants du titre chinois (253,794). Les Américains complètent le podium avec 252,428 points. Le Japon, qui avait déjà dominé les qualifications dimanche, décroche le titre par équipes pour la septième fois de son histoire. Hashimoto, champion olympique du concours général et de la barre fixe il y a deux ans à Tokyo, et ses coéquipiers, permettent à leur pays de retrouver sa couronne mondiale, délaissée depuis l'édition 2015 à Glasgow.
Les Japonais ont conclu leur concours sur une dernière réception pilée de leur leader à la barre fixe, ponctuée d'une immense explosion de joie. Qualifiés in extremis pour la finale avec la huitième place, les Chinois se sont repris de belle manière mardi mais les deux chutes encaissées à la barre fixe leur ont coûté cher. Leur dernière rotation remarquable aux anneaux, récompensée de la meilleure note, ne leur a pas permis de conserver leur titre.
La Suisse, grosse surprise
Mais la performance est tout de même magistrale, alors même qu'ils s'étaient privés de certains de leurs meilleurs éléments, qui ont préféré prendre part aux Jeux asiatiques plutôt qu'aux Mondiaux. Les Américains, quatrièmes avant les deux derniers agrès, ont doublé les Britanniques, médaillés de bronze l'an dernier, grâce à leur passage à la barre fixe.
La surprise est venue de la Suisse, seulement vingtième nation l'an dernier, et qui est allé chercher la cinquième place. La compétition se poursuit mercredi avec le concours général par équipe féminin, où l'Américaine Simone Biles, de retour après deux ans d'arrêt, pourrait s'offrir une 26e médaille mondiale.
Sur le même sujet
Publicité
Publicité