Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Krumbholz: "Pas d'attaque"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 14/12/2010 à 16:32 GMT+1

L'entraîneur de l'équipe de France Olivier Krumbholz a dressé mercredi, après la défaite (18-21) face à la Hongrie, le constat amer que sa sélection "n'a pas d'attaque" et ne peut pas prétendre au dernier carré de l'Euro 2010. "C'est un rude apprentissage" dit-il.

2010 Euro Dames France Olivier Krumbholz

Crédit: Reuters

Cette défaite vous laisse un goût amer ?
O.K. : On peut avoir plein de regrets. On a très mal joué en attaque placée. On s'est noyé face à la défense 1-5 qui a joué de plus en plus haut. On a eu du mal à mettre le ballon là où il fallait. Au niveau offensif, il y a des joueuses qui sont inexistantes. On avait l'impression qu'on les entamait physiquement, qu'il fallait juste un peu de réussite au niveau de l'attaque mais elle n'est jamais venue. Les Hongroises ont été réalistes. On a bafouillé, manqué de lucidité en attaque. Il y a avait de la bonne volonté mais en jouant aussi mal et en perdant aussi vite ses moyens... Il n'y a pas de leaders en attaque en ce moment. Au niveau des arrières, c'est beaucoup trop terne et maladroit pour pouvoir inquiéter des équipes.
Ce n'était pourtant pas une grande équipe de Hongrie...
O.K. : J'ai toujours eu l'impression que les Hongroises fléchissaient mais on ne met pas de buts. On met 18 buts mais toutes les équipes en mettent au minimum 25... On n'a pas d'attaque. Ce n'était pas une grande équipe de Hongrie mais il y avait une bonne Palinger (la gardienne hongroise) qui a fait ce qu'elle avait à faire pour ne pas nous laisser revenir. Même si ce n'est pas une grande équipe de Hongrie, leurs joueuses sont meilleures que les Françaises, c'est clair.
Pouvez-vous encore espérer atteindre votre objectif des demi-finales ?
O.K. : Logiquement non. Il faut être réaliste, on ne peut pas parler de demi-finales alors qu'on est aussi médiocre dans le jeu. En plus, on a été impacté psychologiquement, physiquement. Tâchons de nous qualifier contre la Slovénie (vendredi), ce qui ne sera pas facile, et de montrer un autre visage.
Que manque-t-il à votre groupe?
O.K. : Même s'il y a de la bonne volonté, un sportif de haut niveau doit être beaucoup plus solide que ça, on est beaucoup trop fragile dans des choses simples comme le maniement du ballon ou le jeu sans ballon. Les adversaires ont compris qu'on était une proie facile. On est une équipe jeune, ça s'est vu. C'est un dur apprentissage.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité