Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Euro 2014 : Les Bleus au révélateur espagnol

ParAFP

Mis à jour 24/01/2014 à 17:14 GMT+1

En cas de victoire face à l'Espagne, championne du monde, les Français peuvent s'offrir leur troisième finale européenne venderedi soir (18h30) à Herning. En 2006 et 2010, ils n'avaient pas laissé échapper le titre continental.

HANDBALL 2014 France - Serbia (Karabatic)

Crédit: AFP

Deux matches séparent encore les Français de leur troisième couronne européenne. Le premier face à l’Espagne vendredi (18h30) à Herning, s’annonce déjà comme une affiche de rêve. Face aux champions du monde en titre, la troupe de Thierry Omeyer aura l’occasion de s’ouvrir les portes d’une finale soit contre le Danemark, pays organisateur et tenant du titre soit face à la Croatie qui s’affrontent à 21h00.
Avant d’espérer enrichir leur palmarès déjà copieux avec deux médailles d’or olympiques, quatre titres mondiaux et trois sacres européens, les Bleus doivent franchir l’obstacle espagnol. Les Français, avec un parcours quasi sans-faute jusqu’à présent, dont le seul accroc a été une défaite, mercredi, face à la Suède (28-30), dans un match sans enjeu ont trouvé des certitudes dans cette Euro. Mais les Espagnols ont également réalisé un très bon début de championnat.
Deuxième de son groupe, la sélection ibérique, qui n’a jamais gagné le titre européen malgré trois finales n'a, elle aussi, subi qu'un seul revers, contre le Danemark (28-31). Claude Onesta prend très au sérieux cet adversaire. Selon le technicien toulousain, si son expérience est équivalente à celle de la France, la Roja présente un groupe "plus stable", car "moins soumis à la présence de novices" mis à part Gonzalo Perez de Vargas, 22 ans. Le jeune portier garde, avec Jose Manuel Sierra, les cages ibériques en l'absence du Barcelonais Arpad Sterbik, l'un des meilleurs au monde à ce poste.
France-Espagne, un grand classique
Ce match sera aussi l’occasion de retrouver un grand classique du handball. En 2006 la France privait les Espagnols d’une première victoire à l’Euro (23-31). C'était, cette année-là, la première consécration de l'ère Claude Onesta. Deux ans plus tard, le sélectionneur et sa troupe, rebaptisée "Les Experts", atteignaient les cimes aux JO de Pékin pour débuter une razzia, stoppée en janvier 2012 à l'Euro en Serbie. Les Bleus réaliseront toutefois un nouvel exploit en conservant leur titre olympique à Londres à l'été 2012. Sur leur chemin pendant cette épopée londonienne : les Espagnols battus en quarts de finale (22-23) sur un but marqué à la dernière seconde par William Accambray.
Des défaites difficiles pour l’Espagne qui pourraient servir de motivation supplémentaire. "On va rencontrer une équipe très frustrée par rapport à ce que l'équipe de France lui a fait subir lors de ces dernières années et qui aura envie de se venger. Elle était déjà très forte mais il y aura aussi cette dimension mentale en plus", estime l'ailier gauche de Montpellier Michaël Guigou. "C'est toujours des matches très tendus et qui se jouent à pas grand chose entre deux grandes équipes qui se valent et se connaissent bien", abonde le Dunkerquois Guillaume Joli, ancien joueur de Valladolid. Un vrai "duel de gladiateurs" pour Claude Onesta.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Plus de détails
Publicité
Publicité