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"On a faim de médaille"

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ParEurosport

Mis à jour 15/12/2011 à 00:31 GMT+1

La France, vainqueur de la Russie (25-23) mercredi en quart de finale, voit déjà beaucoup plus loin. "On a faim de médaille et faim d'aller au bout", lance Camille Ayglon. Pour cela, il faudra d'abord battre le Danemark, vendredi, en demi-finales.

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Crédit: Eurosport

Qu'elle semble loin la deuxième période contre le Brésil en phase de groupes. C'était il y a un peu plus d'une semaine. Complètement anesthésiées par l'ambiance et le combat physique, les Bleues n'avaient inscrit que cinq buts en trente minutes et encaissé leur seule défaite du Mondial (22-26). Mais depuis, les "femmes de défis" ont parcouru un sacré bout de chemin. Au point de battre la grande Russie (25-23), triple championne du monde, mercredi, et de s'ouvrir les portes des demi-finales.
"C'est énorme.On a échoué tellement de fois devant cette équipe. Là on sentait qu'on se rapprochait, et on l'a fait. C'étaient les grandes favorites pour moi de ce Mondial, avec la Norvège qui les talonne de pas très loin, s'est enthousiasmé l'arrière Camille Ayglon, auteur de 4 buts. On s'est dit avant le match, en se regardant droit dans les yeux, qu'on pouvait le faire, et on y a cru."
"Pourvu que ça dure"
Regroupées autour d'une défense de fer avec en son coeur Allison Pineau, désignée meilleure joueuse du match, les Bleues ont étouffé les joueuses russes de bout en bout. Incapables de trouver des solutions, ces dernières se sont empalées dans la 0-6 mise au point par Olivier Krumbholz. "On a gagné sur notre défense. On ne les a pas laissées développer leur jeu", a analysé l'ailière Siraba Dembélé. "Je n'ai jamais vu notre défense aussi agressive pendant tout un match", a remarqué pour sa part Paule Baudouin. Défense, montée de balle et on a trouvé des solutions en attaque, on a pris notre temps. On a imposé notre rythme. C'est jouissif."
Un sentiment de joie qui ne trouvera un lendemain que s'il y a une suite. Les Bleues ont conscience qu'après avoir battu les favorites, elles deviennent les filles à battre. Cela ne les effraie pas plus que ça. Un tel succès apporte forcément une grande confiance. "Quand on sort le favori, on n'a qu'une hâte, c'est de pouvoir jouer la demi-finale. On a faim de médaille et faim d'aller au bout de ce Mondial", a poursuivi Camille Ayglon. Mais avant de penser jouer la finale, il faudra d'abord se débarrasser du Danemark, vendredi soir. "On attend la suite, maintenant et j'espère qu'il y aura autant d'engouement, de rage de peps qu'aujourd'hui. Pourvu que ça dure. On préparera le match comme si c'était les championnes du monde", a avancé Paule Baudouin.
En cas de victoire, il ne resterait plus qu'un match pour remporter un deuxième titre mondial après celui décroché en 2003. "Il y a beaucoup de différences avec l'équipe de 2003. Celle-ci est plus jeune, plus forte physiquement. Et il y a beaucoup plus de concurrence aujourd'hui, toutes les grandes nations sont présentes, a estimé Olivier Krumbholz. Je pense que cette équipe est plus forte que celle de 2003. Certaines personnes pensaient qu'en 2003, elles avaient un mental extraordinaire. Mais ces derniers jours, ces joueuses ont prouvé qu'elles avaient un mental aussi fort qu'en 2003." Pour le prouver, il leur reste deux matches à gagner. Le premier vendredi et le deuxième dimanche.
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