Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Place à la Russie

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 13/12/2011 à 08:41 GMT+1

Vainqueur dans la douleur de la Suède lundi (26-23), l'équipe de France féminine est déjà tournée sur le match contre la Russie, mercredi. Une victoire contre les championnes du monde leur ouvrirait les portes des demi-finales. Et leur donnerait le droit de rêver encore une fois.

Eurosport

Crédit: Eurosport

"Celle-là, je m'en souviendrai longtemps." Après soixante minutes tendues face à la Suède (26-23), lundi, Olivier Krumbholz pouvait desserrer les mâchoires. Mais le sélectionneur de l'équipe de France sait qu'il ne pourra pas savourer cette victoire trop longtemps. Car déjà se présente la Russie, championne du monde en titre, mercredi en quart de finale du Mondial 2011. Un adversaire que les Françaises connaissent bien pour les avoir croisées lors du dernier Mondial en 2009 : après une victoire à l'arraché en phase de poule (24-23), elles s'étaient ensuite inclinées en finale (25-22).
Face aux Russes, les vice-championnes du monde ne pourront pas se permettre une absence coupable comme face aux Suédoises. Sous peine de laisser s'envoler la médaille tant désirée. "La Russie, c'est le gros, reconnait la gardienne Cléopâtre Darleux. On sait que ça va être un super gros match. Il va falloir se donner à fond, sinon elles vont nous châtier. Ce sont toujours des matches accrochés, on va essayer que ça tourne en notre faveur." Pour cela, Les Bleues vont devoir retrouver un état d'esprit conquérant entrevu en seconde période face à la Suède, ne pas se montrer timorées en attaque ou manquer d'agressivité en défense.
"La Russie, c'est le summum"
A la veille de défier la grande Russie, 7e pourtant du dernier Euro où les Françaises ont pris la 5e place, la journée de mardi ne sera ainsi pas de trop pour préparer un tel match. "On va commencer à travailler. Cela va être difficile, mais on a montré qu'on pouvait y arriver", avance Alexandra Lacrabère. "La Russie, c'est le summum. Il faudra sortir quelque chose auquel elles ne s'attendent pas", ajoute l'ailière Siraba Dembélé. Comme en finale du tournoi de Paris, fin novembre, où elles ont pris le meilleur sur les Russes. "Moi, ce sont les quarts de Pékin (les Jeux Olympiques, ndlr) qui me restent en travers de la gorge, reprend encore l'arrière droite internationale. Ce quart, je l'ai encore en tête." Ce match, les Bleues l'avaient perdu après prolongation à la suite de décision litigieuse du corps arbitral. L'encadrement tricolore avait même porté réclamation. En vain.
Mercredi, il ne faudra compter sur personne pour passer. Et en cas de succès, c'est un grand pas vers la médaille que les Bleues effectueraient. Elles gagneraient par là même un statut de favorites. "Si on gagne la Russie, les portes seront ouvertes", avance encore Lacrabère qui a appris tard dans la soirée le forfait de Mariama Signaté pour tout le reste de la compétition. L'arrière gauche d'Issy-les-Moulineaux, précieuse dans le jeu offensif comme défensif, souffre d'une fracture du plancher orbital. Si l'obstacle russe venait à être surmonté malgré tout, il faudrait alors se débarrasser de l'Angola, invité surprise des quarts après sa victoire sur la Corée du Sud, ou du Danemark qui a battu le Japon. Une tâche a priori abordable.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité