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"Un nouvel exploit"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 25/01/2011 à 03:17 GMT+1

Nikola Karabatic se dit "fier" après la victoire étriquée contre la Norvège (31-26), lundi, et qualifie quasiment "d'incroyable" la régularité de l'équipe de France à ce niveau. Le demi-centre des Bleus estime "qu'une nouvelle compétition commence" avec les demi-finales.

Nicolas Krabatic, 2011

Crédit: AFP

NIKOLA KARABATIC, le billet pour la demi-finale est dans la poche. Dans quel état d'esprit ressort-on d'un tel match ?
N.K. : On est content. On a juste quelques regrets sur la fin du match. C'est dommage d'avoir vu revenir la Norvège dans les dernières minutes. On n'a pas su contrôler, conserver cette avance de six sept buts qu'on avait acquise en début de seconde période. On rate quatre penalties, des tirs à six mètres alors qu'on trouve des solutions et qu'on joue plutôt bien. C'est juste ça qui est dommage. Mais quand ils sont revenus à trois buts, on a pu remettre un coup d'accélérateur, c'est le point positif.
Pour la huitième fois consécutive, vous ralliez le dernier carré d'un grand championnat…
N.K. : J'ai presque envie de dire que c'est incroyable. Avant ces Championnats du monde, on n'aurait jamais imaginé que ça allait se passer aussi bien. On mérite cette place en demi-finale même si pour moi, c'est un nouvel exploit d'y être de nouveau. Je suis très fier de l'équipe et vraiment très heureux. Nous mesurons ce que nous venons d'accomplir et c'est fort.
Aujourd'hui, qu'est-ce qui pourrait empêcher l'équipe de France ?
N.K. : Comme j'ai tendance à le dire souvent, à partir des demi-finales, c'est une autre compétition qui commence. Jusque-là, on n'a jamais aussi bien joué. Ça se joue désormais sur des petits détails, sur la fraîcheur physiques, sur des blessures, sur l'arbitrage mais également sur de la chance. Mais on a de l'expérience et on sait comment aborder ces matches-là. On a des joueurs dans l'équipe qui jouent des demi-finales en Coupe d'Europe, depuis une dizaine d'années. On a peut-être cet avantage-là sur les autres équipes. On ne doit pas se prendre la tête et continuer à aller de l'avant. Après, advienne que pourra…
Comment expliquez-vous ce nouveau passage à vide ? Est-ce du relâchement ?
N.K. : Je ne sais pas si c'est du relâchement. On se bat toute la seconde période pour faire l'écart. A la fin, je le répète, mais on a des solutions, on manque juste de réussite, notamment aux pivots. Comment l'expliquer? Je ne sais pas. Cela vient peut-être du fait qu'on a encore quelques joueurs novices au niveau international. Et ça, ça ne pardonne pas. A ce niveau, on n'a pas le droit de se relâcher car ça peut toujours revenir. On l'a vu contre l'Espagne, puis ce soir (lundi), contre la Norvège. La différence avec le match du premier tour, c'est que là, on ne s'est pas affolé et on est resté maître de notre jeu.
Vous venez de débuter un championnat de Scandinavie. La Norvège donc, mardi l'Islande et vendredi prochain, la Suède ou le Danemark. Ce sont des équipes qui vous réussissent ?
N.K. : Généralement, on gagne contre ces équipes-là dans des grandes compétitions. Maintenant, on est chez eux, donc on va avoir le public contre nous. Ça va pousser. Ça va pousser aussi sur les arbitres. Ce sera difficile mais on a confiance en nous et dans notre jeu et on est dans une bonne dynamique. L'objectif des demi-finales est atteint, donc maintenant, c'est une autre compétition qui débute. D'autant plus qu'on va récupérer un gaucher. Cela va nous faire du bien.
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