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Entre ombre et lumière, Cédric Sorhaindo joue les éclaireurs chez les Bleus

François-Xavier Rallet

Mis à jour 17/01/2017 à 19:35 GMT+1

MONDIAL 2017 - Au sein de l'équipe de France, Cédric Sorhaindo s'est mis au service de la jeune génération et notamment de son "petit frère", Ludovic Fabregas. Comme avait pu le faire avec lui il y a quelques années, son coach actuel, Didier Dinart.

Cédric Sorhaindo et Nikola Karabatic (France)

Crédit: Panoramic

Bravant la pluie fine qui tombe sur Nantes depuis 48 heures sans discontinuer, il est apparu emmitouflé dans sa parka de l'équipe de France. Puis s'est engouffré sous le chapiteau monté pour accueillir la presse, au lendemain du match joué et à la veille de celui à disputer. Quelques minutes après les arrivées de Ludovic Fabregas et Timothey N'Guessan, Cédric Sorhaindo a fait son apparition pour répondre aux médias ce lundi à la mi-journée. Juste avant, il avait été retenu par le détenteur de droits télévisuels de la compétition en France.
Au milieu des traditionnelles questions sur sa vision des choses après une 3e victoire en autant de matches ou sur sa santé physique actuelle ("quelques petits bobos mais c'est le lot de tout le monde"), le pivot barcelonais s'est épanché sur la place qui est sienne aujourd'hui au sein de cette équipe de France et sur ce mode de compagnonnage qui a souvent existé en sélection.
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Cédric Sorhaindo (France)

Crédit: Panoramic

Un vrai combattant qui va embarquer tout le monde avec lui
Couvé à l'époque par Didier Dinart, dont il est très proche, l'ouvrier Sorhaindo se mue aujourd'hui en grand frère. Notamment auprès de Ludovic Fabregas, la valeur montante au poste de pivot chez les Bleus. "Ludo, quand il est arrivé, on a tout de suite eu une relation très forte", confie l'Antillais. "Une relation que j'entretenais aussi avec Luka (Karabatic). Mais c'est vrai qu'avec Ludo, on s'entend bien. Parfois, on n'a pas besoin de se parler pour se comprendre."
Dinart confirme : "Cédric a pris certains joueurs sous son aile pour qu'ils soient à l'aise dans notre projet. Et ce qu'il fait est très louable." Pour son autre coach, Guillaume Gille, Sorhaindo est passé du "jeune qui montait à quelqu'un d'établi, qui est dans la transmission. Il a un rôle moteur au sein du groupe dans ses prises de position et dans l'énergie très positive qu'il peut dégager. C'est un vrai combattant qui va embarquer tout le monde avec lui."
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Guillaume Gille et Didier Dinart à quelques jours du Mondial 2017.

Crédit: AFP

Eux m'ont déjà vu péter des plombs
Aux petits soins, très à l'écoute auprès du pivot de Montpellier donc mais pas seulement, Sorhaindo voit avec fierté et admiration son petit protégé franchir les étapes avec précocité : "J'espère qu'il va prendre de l'ampleur, du volume. Je sais qu'il en est capable". Notamment sur sa façon de diriger ses coéquipiers en plein match. "C'est vrai que parfois, quand je suis fatigué, je ne parle plus trop sur le terrain. C'est là que Ludo doit prendre le relais. C'est son rôle. Il doit s'affirmer. Il n'a que 20 ans, mais quand il évolue au poste 3 (défenseur central), c'est le patron", rappelle-t-il.
Préférant l'ombre à la lumière, Sorhaindo s'entend aujourd'hui à simplement "accompagner les jeunes". "Ce sont des valeurs que j'ai en moi. Des responsabilités aussi pour les mettre dans de bonnes dispositions." Il lui arrive parfois aussi de calmer "ses petits", comme il aime les appeler. A l'image de Valentin Porte, tout proche de dégoupiller en fin de match contre la Norvège. "Eux m'ont déjà vu péter des plombs à l'entraînement. Donc je sais comment ça se passe. Avec la vidéo, on peut vite être catalogué donc je leur dis de faire attention et de se concentrer sur leur talent." Des conseils qui n'ont pas de prix.
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