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La rage au ventre

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ParEurosport

Publié 05/12/2008 à 15:15 GMT+1

La courte défaite des Françaises face aux Danoises (23-24) a secoué les esprits. Remontées contre ce nouveau coup du sort pour leur 1er match de l'Euro 2008, les protégées d'Olivier Krumbholz devront réagir face à la favorite du groupe, la Roumanie, vendr

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Crédit: Eurosport

"Ça rappelle des mauvais souvenirs..." Par ces mots, Olivier Krumbholz évoque toute la frustration ressentie lors de la courte défaite des Bleues face au Danemark, mercredi à Skopje (23-24). Les protégées du sélectionneur de l'équipe de France ont débuté l'Euro 2008 de façon satisfaisante... mais également insuffisante pour remporter leur première victoire. Rageant, tant on leur rabâche que leur groupe de tour préliminaire est le plus relevé de ce championnat d'Europe féminin.
Car, après le Danemark, c'est la Roumanie vendredi, puis la Hongrie dimanche, qui s'annoncent face aux Françaises nouvelle génération. "On a failli gagner, failli. J'en ai assez de faillir. Ça met la rage !" , lâchait Paule Baudouin, ailière gauche du club d'Esberg au Danemark. Faillir comme il y a un an au Mondial 2007 en France, où les Bleues avaient perdu face à la Roumanie en quart de finale à Bercy (31-34), malgré un jeu aussi brillant et deux prolongations. Ces deux mêmes prolongations qui ont privé les Bleues de demi-finales olympiques à Pékin il y a quatre mois, lorsque la Russie l'a également battue d'un petit but (31-32).
Un ras-le-bol général
Du coup, ce nouveau revers après tant de déceptions en un an laisse des traces. "J'en ai un peu ras-le-bol qu'on nous sert la pogne en nous signifiant qu"on a bien fait le spectacle, insiste Krumbholz. Au final c'est un peu fatiguant de perdre encore de si peu. C'est vrai que c'est positif, mais un peu rageant aussi." Sans prolongation assassine, inexistante en phase de poule, la France n'a pas su gérer sa fin de partie après avoir mené les trois quarts du match. Sans parler de victoire, même un match nul aurait fait beaucoup de bien à cette équipe qui se cherche, après la perte de cinq cadres partis en retraite internationale (Nicolas, Wendling, Pecqueux-Rolland, Cano et Herbrecht).
Si les manques de lucidité et d'expérience sont mis en avant, le manque de chance reste davantage dans les esprits. Il faudra toutefois qu'elles se servent de cette énergie pour tenir tête à la Roumanie, dès vendredi à Skopje dès 18h15. Annoncées comme favorites du groupe A après leur 4e place au championnat du monde en 2007, les Roumaines restent sur une bonne note face à la France, battue en quarts de finale de cette compétition. Mais également sur une mauvaise note lors des jeux Olympiques.
Si les Françaises ont fini 5e, la Roumanie a terminé au 7e rang... éliminée par la Hongrie, dernière adversaire des Bleues dimanche en Macédoine. Depuis 1956, les Bleues se sont imposées à 18 reprises sur les 49 rencontres jouées face aux Roumaines. Soit 31 défaites, même si leur dernier face-à-face s'est soldé par une victoire française en match de classement aux J.O. 2008. Quoi qu'il en soit, un seul objectif subsiste pour les filles d'Olivier Krumbholz, sur le podium européen il y a deux ans : remporter au moins un de ces deux prochains matches pour se hisser vers le tour principal. Un pari finalement pas si impossible que ça.
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