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"Il y a une osmose"

ParAFP

Publié 05/08/2008 à 19:45 GMT+2

Claude Onesta estime que son groupe pour Pékin est "plus homogène" que celui qui avait terminé à la 5e place des JO d'Athènes. Pour l'entraîneur de l'équipe de France, il y a cette fois une véritable "osmose" entre les joueurs d'expériences et les jeunes.

En quoi les équipes de France de 2004 et de 2008 se différencient-elles?
Claude Onesta: Il y a sûrement une maturité plus affirmée, l'équipe aujourd'hui est peut-être plus homogène que celle présente à Athènes (...) Le travail conséquent qu'on a fait sur l'état des lieux de notre jeu -qu'on continue à faire- permettra sûrement, ou a déjà commencé, une meilleure maîtrise du niveau de jeu, une meilleure maîtrise tactique, plus de variété donc plus de problèmes différents pouvant être posés à nos adversaires.
Ce n'était pas le cas à Athènes?
CO: A époque, il y avait encore des associations de générations qui étaient opérantes mais pas forcément l'osmose qu'on peut ressentir avec ce groupe-là. Il y avait l'arrivée de jeunes joueurs comme Nikola Karabatic, Michaël Guigou, qui étaient encore considérés comme de jeunes joueurs à fort potentiel. Aujourd'hui, ils sont devenus des valeurs sûres, des valeurs avérées au niveau international. Depuis 2004, les vieux ont bien vieilli et les jeunes ont bien grandi !
L'équipe de France n'a plus participé aux demi-finales olympiques depuis 1996. Comment expliquez-vous ces échecs ?
C.O: Je ne pense pas qu'on ait mal abordé les quarts de finale qu'on a pu jouer. Contre la Russie, à Athènes, il y a tellement de paramètres qui entrent en compte dans l'approche de ce match, notamment sa préparation, l'horaire du match qui tout au long de notre échauffement est repoussé par le match précédent, ça a tendance à crisper tout le monde. Il y a une approche forcément très perturbée. Cette perturbation a sûrement plus d'effet sur l'équipe qui est censée dominer que sur l'équipe qui est en situation d'outsider. On va sûrement identifier cette étape du quart de finale beaucoup plus tôt, et en faire véritablement le rendez-vous principal du début de compétition.
Quel adversaire préfèreriez-vous affronter en quart de finale ?
C.O: A la limite, peu importe. L'important est d'arriver en position performante en quart de finale avec un effectif pas traumatisé, des joueurs dans le meilleur état. A partir de là, quel que soit l'adversaire, il faudra de toute évidence être à notre meilleur niveau pour continuer à espérer. Il n'y a pas une volonté absolue de gagner tous les matches de poule. Athènes nous a appris qu'on pouvait gagner les matches de poule et ne pas être au rendez-vous des quarts de finale.
La suite de votre mission de sélectionneur pourrait-elle être liée au résultat de l'équipe de France à Pékin ?
C.O: Je me suis posé la question dernièrement puisque j'ai refusé, il n'y a pas très longtemps, une proposition plus qu'intéressante et plus qu'avantageuse d'un grand club européen. J'ai eu à y réfléchir, à me poser la question. Je suis arrivé à la conclusion que je préférais encore continuer, d'abord parce que je suis passionné par cette aventure-là, que je pense qu'après les Jeux il va falloir sûrement recomposer, même si à mon sens il n'y aura pas un départ majeur de joueurs. Il y aura une nouvelle étape à franchir et je pense avoir encore l'énergie et la passion pour le faire.
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