Krumbholz: "Coup à jouer"

O.K. : L'équipe a répondu présent. Elle a offert du spectacle. Evidemment on regrettera toujours la défaite contre la Roumanie (en quart de finale). Mais ça fait partie du sport. On a raté des ballons, on a manqué un peu de lucidité, on a manqué de rage quand (les Roumaines) sont revenues. On a essayé de repartir, et après, dans le mano à mano, on a été très solides (...) Pour moi, il n'y a pas de déception. J'ai toujours dit que le quart serait le match le plus important, on l'a perdu de peu face à une très grande équipe. On a beaucoup de mal à gérer les équipes qui ont des moyens hors normes sur la ligne d'arrières, puisqu'on a perdu contre l'Angola, les Russes et la Roumanie. Ce sont les trois équipes qui ont le plus de potentiel dans la ligne d'arrières.

O.K. : Bien sûr qu'il y a un coup à jouer. Il faut d'abord se qualifier, cela ne sera pas évident mais on est quand même en position très favorable. Et une fois qu'on sera à Pékin, il y aura un quart de finale couperet. Il faudra gagner le quart et une fois qu'on sera en quart, on va tout donner pour faire une médaille. Mais il faut se montrer raisonnable. Une petite médaille serait un très beau résultat à Pékin, une grosse serait un truc absolument extraordinaire. Et quelque part plus qu'inattendu vu la valeur d'équipes comme la Norvège, la Roumanie et la Russie

O.K. : On a un engagement avec elles jusqu'à la fin des Jeux de Pékin. Elles ont montré qu'elles étaient encore là. Il est évident que ça va être très dur parce que plus le temps avance, plus elles vont devoir faire des efforts. C'est un défi pour elles. Elles ont fait un bon Mondial, elles n'ont plus que sept, huit mois à tenir, mais je crois que le jeu en vaut la chandelle. Quand on a fait deux jeux Olympiques et qu'on est rentré frustré de ne pas avoir de médaille, ça vaut vraiment la peine de remettre le maillot une fois et de tout tenter pour l'avoir.