IndyCar : après le faux départ dû au coronavirus, la saison démarre au Texas

ParAFP

Publié 05/06/2020 à 10:11 GMT+2

INDYCAR - Trois mois après le faux départ provoqué par le coronavirus, la saison 2020 d'IndyCar s'apprête à s'élancer à huis clos, samedi lors du GP de Fort Worth au Texas, où l'Américain Josef Newgarden, champion en titre, espère encore briller dans des conditions inédites.

Newgarden’s risky tyre swap results in Desert win

Crédit: Eurosport

L'an passé, Josef Newgarden s'était imposé sur ce circuit ovale, s'ouvrant à mi-saison la voie vers un deuxième sacre après celui de 2017, qu'il n'a finalement assuré qu'à la dernière course à Laguna Seca, aux dépens du Français Simon Pagenaud. Ce dernier, qui défendra lui son titre aux 500 Miles d'Indianapolis, sera l'un de ses plus sérieux rivaux. Tout comme l'expérimenté Néo-Zélandais Scott Dixon (Chip Ganassi Racing), quintuple champion, ou encore Colton Herta (Andretti Harding Steinbrenner Autosport), devenu l'an passé à 18 ans le plus jeune vainqueur d'une course d'IndyCar à Austin, et qui incarne une relève ambitieuse.
Mais le plus grand défi qui attend Newgarden et ses concurrents est certainement de s'adapter au contexte très particulier imposé par la pandémie. Celle-ci a non seulement bouleversé la saison avec sept GP annulés, trois double-headers programmés en guise de compensation, pour 14 épreuves au total, mais elle a aussi poussé les organisateurs à concentrer sur une journée essais libres, qualification et course. A Fort Worth, qui plus est, les pilotes devront parcourir en nocturne non pas 248 tours comme ces dernières saisons mais 200.
"Ce sera un nouveau monde pour nous, de courir ici, de proposer un spectacle sur une journée, différent de ce que nous faisions au Texas", a convenu Newgarden, qui s'attend à une expérience différente après ne plus être "monté depuis trois mois" dans une monoplace.

La nouveauté "Aeroscreen"

L'Américain de 29 ans se dit néanmoins "confiant", alors qu'il devra comme tous ses concurrents s'adapter à LA nouveauté technologique de la saison, à savoir cet "aeroscreen" qui fait office de protection vitrée autour du cockpit, dont le poids a obligé les écuries à anticiper les différences aérodynamiques engendrées. Outre ces nouvelles conditions de course, les pilotes, ainsi que leurs équipes techniques en nombre réduit, vont devoir composer avec les protocoles sanitaires mis en place.
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Le triomphe de Simon Pagenaud à Indianapolis.

Crédit: Getty Images

L'IndyCar leur a fourni un mémo de 35 pages contenant des directives qui comprennent dépistages, prises de températures, port de masques et de kits individuels de protection, distanciation sociale à respecter. Remodelée, la saison continuera le 4 juillet avec le Grand Prix d'Indianapolis. Mais c'est sur le circuit d'à côté qu'aura lieu le morceau de bravoure attendu de tous, les 500 miles d'Indianapolis, qui se tiendront le 23 août.
Un objectif prioritaire pour Simon Pagenaud, manifestement plus déterminé, quitte à choisir, à réussir le doublé qu'à redevenir champion quatre ans après son sacre de 2016, même s'il ne dirait évidemment pas non aux deux. Ce week-end là, l'Espagnol Fernando Alonso (Arrow McLaren SP) tentera lui pour la troisième fois, après des échecs en 2017 et 2019, de remporter cette course si prestigieuse qui manque à son palmarès pour lui permettre de décrocher la "triple couronne" du sport automobile. Il deviendrait alors le deuxième pilote de l'histoire, après le Britannique Graham Hill en 1972, à y parvenir en ayant déjà remporté le titre mondial en F1 (ou le Grand Prix de Monaco selon les acceptions) et les 24 Heures du Mans.
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