JO Paris 2024 / Florent Manaudou, candidat pour être porte-drapeau : "J'espère que les athlètes voteront pour moi"

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ParEurosport

Publié 16/04/2024 à 23:52 GMT+2

À cent jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, la France ne sait pas encore qui seront ses porte-drapeaux. Ceux-ci seront désignés par un vote des athlètes, entre fin juin et début juillet. Plusieurs candidats sont sortis du bois, à l’image de Florent Manaudou. Le nageur de 33 ans n’entend pas faire campagne et mise sur son "énergie", comme il l’a expliqué à Eurosport.

Florent Manaudou (France) lors des championnats d'Europe en petit bassin 2023.

Crédit: Getty Images

Dans exactement cent jours, les regards du monde entier seront tournés vers Paris. Vers la Seine, plus précisément, théâtre de la très attendue cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2024. Installées sur des péniches, les délégations défileront à tour de rôle, menées par leurs porte-drapeaux. Pour l’heure, nul ne sait qui honorera ce rôle ô combien prestigieux pour la France. Ils seront deux, comme à Tokyo (un homme et une femme), mais leurs noms ne seront connus que début juillet, à l’issue d’un vote des athlètes. 
Le CNOSF a établi les conditions d’éligibilité mi-mars, écartant d’emblée ceux qui participeront à leurs premiers JO et ceux qui ont déjà été porte-drapeau par le passé (au grand dam de Clarisse Agbégnénou). Depuis, des candidats ont commencé à sortir du bois. Côté féminin, on peut notamment citer la lanceuse de disque Mélina Robert-Michon ou la boxeuse Estelle Mossely. Chez les hommes, Earvin Ngapeth aurait, selon L’Équipe, également fait part de son intérêt pour le poste. Tout comme Florent Manaudou.
J'ai la chance d'avoir un palmarès qui parle pour moi
Le nageur de 33 ans, champion olympique à Londres (50 m nage libre) et triple médaillé d’argent par la suite, fait figure de candidat très sérieux. Il a de l’expérience, du charisme et jouit d’une évidente notoriété. Lui, en tout cas, rêve de s’inscrire dans la même lignée que Marie-José Pérec (porte-drapeau en 1996), Jackson Richardson (2004) ou encore Laura Flessel (2012). "J’ai été beaucoup inspiré par les ex-porte-drapeau français. Je suis un très grand fan de sport, donc je me souviens très bien d’eux", a-t-il raconté à Eurosport, à l’occasion d’un événement organisé par Puma, son équipementier. 
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Londres 2012 : 50 mètres pour l'histoire, revivez le jour de gloire de Florent Manaudou

"J’ai la chance d’avoir un palmarès qui parle pour moi", a poursuivi le quadruple médaillé olympique. Le candidat Manaudou est déclaré, c’est un fait. Mais il ne faudra pas compter sur lui pour battre campagne auprès de ses pairs, par exemple en participant à de nombreux événements ou en multipliant les prises de parole médiatiques. "J’espère que les athlètes voteront pour moi, mais je n’ai pas envie de faire campagne, a-t-il en effet prévenu. C’est plus l’énergie que je dégage qui doit plaire ou ne pas plaire. On verra bien les résultats en juillet."
Interrogé dans le même cadre, Renaud Lavillenie a eu du mal à donner sa définition du porte-drapeau idéal. "Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. C’est juste celui dans lequel la majorité de la délégation pourra s’identifier facilement. Il doit donner une belle image de détermination et défendre l’idée d’aller le plus loin possible", a estimé le perchiste, lui aussi champion olympique en 2012. "Avec Florent, on a un profil assez similaire", a ajouté l’Auvergnat, qui n’a toutefois pas fait acte de candidature. D’ailleurs, il doit encore assurer sa qualification pour les JO. Chaque chose en son temps, après tout.
Propos recueillis par Gérald Mathieu et Maxime Dupuis
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