La colère de Clarisse Agbégnénou sur le porte-drapeau : "Pas le droit de nous écarter en créant de nouvelles règles !"

Cyril Morin

Mis à jour 17/03/2024 à 21:50 GMT+1

C'est une discussion qui n'a pas fini de faire parler. Révélées mercredi, les conditions pour être porte-drapeau de l'équipe de France aux JO de Paris 2024 ont mis fin au rêve de certains, dont Clarisse Agbégnénou. La championne olympique de judo ne peut prétendre à cet honneur puisqu'elle y a déjà eu droit à Tokyo. Ce dimanche, elle en a remis une couche sur ses réseaux sociaux.

Les médailles des Jeux Olympiques de Paris 2024 dévoilées

Visiblement, la pilule n'est toujours pas passée pour Clarisse Agbégnénou. Mercredi, le comité national olympique du sport français a dévoilé les conditions pour être choisi comme porte-drapeau tricolore pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. L'une d'entre elles la concerne directement : il est impossible d'être candidat à cet honneur si l'on a déjà occupé le poste par le passé. Résultat, la judokate, tout comme Teddy Riner (2016) et Samir Aït Saïd (2021), ne pourra pas être désignée pour emmener l'armada tricolore.
Mercredi, déjà, à la découverte de ces nouveaux critères, elle avait exprimé un malaise. "Il y a les Français et les chiffres qui expriment une certaine volonté, et de l’autre côté des personnes œuvrent en back stage pour imposer des conditions discriminantes pour désigner les porte-drapeaux", avait-elle tweeté, en référence à un sondage la plaçant en très bonne position.

"Un petit goût d’inachevé"

Ce dimanche, lors d'une session de questions/réponses sur Instagram, elle a détaillé sa position. "Bien sûr j’entends qu’il faut que d’autres personnes soient porte-drapeaux aussi si elles veulent vivre ce moment magique, écrit-elle. Je voulais me représenter parce que ça n’a pas été facile aux JO de Tokyo". La cérémonie d'ouverture, avec masque et dans un stade désert en raison des restrictions liées au Covid-19, lui laisse notamment "un petit goût d’inachevé", comme elle le reconnaît.
Dès lors, la judokate espérait être au moins en mesure de se représenter pour cet honneur. "C’est pour cela que pour moi, ça ne donne pas le droit de nous écarter en créant de nouvelles règles… !!", a-t-elle ajouté, précisant que la compétition pour obtenir ce statut ô combien honorifique est "aussi complexe qu'un concours Miss France".
Maintenant que le mal est fait, elle l'assure, "ce n'est plus un sujet". Pour elle, sans doute. Mais auprès du grand public, le doute est permis…
picture

Une journée en or : le chemin d'Agbegnenou vers son sacre olympique

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité