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Nouvelle copie pour Annecy

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 20/10/2010 à 18:14 GMT+2

Les responsables de la candidature d'Annecy à l'organisation des JO d'hiver 2018 effectuent une présentation grandeur nature de leur dossier fraîchement remanié devant quelques uns des futurs électeurs, jeudi à Acapulco dans le cadre de l'assemblée générale des comités nationaux olympiques.

OLYMPIC GAMES Annecy 2018 bid logo

Crédit: AFP

De retour dans le jeu. Critiqués en juin lors d'une première évaluation du CIO en raison de la dispersion et de la multiplicité des sites de compétition prévus dans le projet initial, les Français s'estiment, selon Edgar Grospiron, directeur général de la candidature, désormais "dans la course" face à Pyeongchang (Corée du sud) et Munich (Allemagne) leurs rivaux qu'ils affronteront lors du vote, le 6 juillet 2011 à Durban. Ils tenteront, au cours d'une présentation formelle de 20 minutes, d'en convaincre les quelques 30 à 40 membres du CIO présents dans l'assemblée de l'ACNO, l'association des comités nationaux olympiques, qui tient sa réunion biennale au Mexique, patrie de son président Mario Vazquez Rana.
Quatre figures de la candidature d'Annecy prendront la parole dont Grospiron, champion olympique de bosses en 1992, et Perine Pellen, vice-championne olympique de slalom en 1984, espérant que les auditeurs présents se feront l'écho de leurs progrès auprès des absents. "On va insister sur nos forces et revenir sur ce qui était considéré comme nos faiblesses", reprend Grospiron. "On a souvent stigmatisé l'arrogance française, notamment au moment de la candidature de Paris (aux Jeux d'été 2012). On veut aujourd'hui montrer que l'on a une candidature qui a tiré les leçons de cet échec. Une candidature ouverte sur le monde."
Killy s'engage
Depuis qu'ils ont levé le voile sur un nouveau projet recentré autour d'Annecy et Chamonix, début octobre à Paris, les tenants de la candidature haut-savoyarde sont entrés dans l'indispensable phase "diplomatique" de leur campagne de séduction embauchant notamment une ancienne ambassadrice de France au Guatemala, Michèle Ramis, pour les travaux de lobbying, et s'attachant le précieux soutien de Jean-Claude Killy, "maître es Jeux d'hiver" du CIO.
"Jean-Claude ne pourra être physiquement présent à Acapulco mais il soutiendra la candidature par le biais d'un film", explique Edgar Grospiron qui sait tout le poids du triple champion olympique de ski alpin et a fortiori l'effet négatif qu'a pu avoir, par le passé, sa réticence à s'engager ouvertement aux côtés d'Annecy.
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