Vous avez dit Kitesurf ?

De la traduction anglaise (kitesurf ou flysurf), kite signifie cerf-volant (aile) et surf, un surf ou une planche ; fly pour voler. Le flysurf est une planche tractée par une aile (une sorte de cerf-volant puissant). Le pratiquant navigue sur une planche et il est relié à une aile avec en général 20 à 27 mètres de lignes. Cette aile le tracte pour glisser sur l'eau ou pour planer dans les airs lors des sauts.

Le kitesurf est très accessible et permet une évolution rapide à condition de prendre des cours au début. L'apprentissage et la pratique du kite se révèlent extrêmement dangereuses et doivent obéir à des règles de sécurité très pointues : concernant l'apprentissage encadré, le choix du lieu de pratique (espace dégagé, la bonne orientation du vent par rapport à la plage, les espaces autorisés à la pratique du kitesurf) ; la connaissance de ses capacités et de son niveau (rester humble et ne pas hésiter à demander conseil) ; la connaissance de la météo ; la connaissance de son matériel et surtout de son système de sécurité afin de pouvoir se désolidariser de son aile en cas de problème.

Pratiqué en toute sécurité, ce sport est magique et magnifique. Il permet de glisser sur l'eau avec une sensation de liberté ; de voler, de progresser énormément avec un répertoire de figures incroyables.

Il permet la promenade, comme le surf de vagues (waveriding), la vitesse ou les sauts (freestyle).

L'histoire débute dans les années 70 avec quelques personnes vues sur l'eau tractées par des cerf-volants avec des supports variés : skis nautiques, planche de windsurf et pirogues.

Les frères bretons Dominique et Bruno Legaignoux ont la passion pour la mer et les sports nautiques, ce qui les conduira à réfléchir, à chercher, à construire, et à inventer ensemble. En 1983, ils commencent à s'intéresser de près aux cerfs-volants de traction. Et en 1984, ils déposent leur brevet pour les ailes à structures gonflables et re-décollable de l'eau qui sont utilisées à présent.

Fin des années 80, Cory Roeseler utilise dans les Gorges (USA) les premiers prototypes d'ailes en forme de Delta à des fins nautiques ; et en 1995, le Breton Manu Bertin se met au kitesurf à Hawaï en utilisant les ailes Wipika (les ailes des frères Legaignoux) et des planches de surf. Il fait la « Une » des magazines de windsurf, il s'attaque à de grandes traversées, navigue en kite dans les plus grosses vagues hawaïennes. La médiatisation du sport commence. Le développement s'accélère du même coup. M.Roussin décide d'importer les ailes Wipika en France (Montpellier), Raphaël Salles (société F.One à Montpellier) développe ses ailes à caissons et commercialise en 1997 une planche de kitesurf en série ; Laurent Ness ouvre le 1er magasin spécialisé en kite à Montpellier et la 1ère école ; le légendaire Robby Naish s'intéresse également de près à cette pratique et à son développement sur Hawaï..

Freestyle : C'est la discipline des sauts, elle demande à exécuter un maximum de man&oeliguvres sur l'eau.

Freeride : Attitude qui consiste à pratiquer le flysurf de façon tranquille.

Longue distance : C'est la discipline qui consiste à évoluer sur un parcours donné le plus rapidement possible.

La vitesse : C'est la discipline qui consiste à aller le plus vite possible sur 500 mètres.

Le waveriding : C'est la pratique du kite dans les vagues qui consiste à surfer.

Planing : Votre planche glisse sur l'eau grâce à la traction de l'aile et du vent.

Jiber : C'est un empannage, ce qui consiste à changer de direction en inversant vos pieds sur la planche.

Border : action de tirer sur la barre pour avoir plus de puissance.

Choquer : action de pousser la barre afin de réduire la puissance.

Un leash : C'est une sorte de sangle élastique qui peut être utilisée pour relier le pratiquant à sa planche ; mais aussi qui retient l'aile en cas de largage de cette dernière afin de ne pas la perdre.