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Lorenzo, Dovizioso, Marquez, Pedrosa ont chuté et, pour eux, les conséquences sont nombreuses

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 10/04/2017 à 18:04 GMT+2

GRAND PRIX D'ARGENTINE - La 2e manche du Mondial, dimanche en Argentine, a mis au tapis deux triples champions du monde et deux pilotes vainqueurs l'an passé. Quatre pilotes d'usine aussi, qui ont déjà perdu gros chacun à leur niveau.

Dani Pedrosa (Honda HRC) au Grand Prix d'Argentine 2017

Crédit: AFP

Pour Lorenzo, c'est la cote d'alerte

Jorge Lorenzo (Ducati Team) est resté scotché en Q1 mais quelques-uns de ses rivaux les plus prestigieux étaient dans ce cas. Après deux nouveaux jours d'essais, à Termas de Rio Hondo, le triple champion du monde a réalisé qu'il avait fait l'erreur de demander à Ducati de baisser la selle de sa Desmosedici, jugée trop haute lors de ses premiers tests cet hiver, à Cheste.
Dimanche, il avait une version haute et ce n'est de toute façon pas ça qui a causé sa perte. Il roulait dans le paquet lorsqu'il a clippé la roue arrière d'Andrea Iannone (Team Suzuki) et chuté sans rémission.
Son bilan : Il ne s'est toujours pas imposé comme le leader de l'équipe car il n'a pas trouvé les clés de la GP17. Si on ne l'a jamais placé sur la liste des champions du monde en puissance, on ne parle plus de victoire non plus à son sujet.
Jorge Lorenzo (Ducati Team) au Grand Prix d'Argentine 2017

Dovizioso est devenu irrégulier

Andrea Dovizioso (Ducati Team) se faisait une joie de revenir sur l'un de ses circuits fétiches. Mais après sa 2e place à Losail, on ne l'a pas retrouvé. Eliminé en Q1, parti 13e, l'Italien a progressé jusqu'à la 4e place au 4e tour avant de connaître une baisse de régime qui l'a fait plier sous les attaques de Johann Zarco (Yamaha Tech3) et Alvaro Bautista (Ducati Aspar). Puis s'exposer de façon fatale à Aleix Espargaro (Aprilia Gresini), au 15e tour. Encore poursuivi par la malchance, il a commis une erreur qui a ouvert la porte à l'Espagnol. C'est en voulant corriger pour essayer de serrer la trajectoire que l'avant lui a échappé.
Son bilan : Il a clairement pris la main chez Ducati mais il paye cher son erreur de dimanche. Alors qu'on pouvait le voir s'installer dans la course au titre, il accuse déjà 30 points de retard sur le leader du Mondial, Maverick Viñales (Yamaha Factory). A-t-il déjà fini de rêver ?
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La domination de Viñales, la remontée de Zarco, les cadors au tapis : le résumé de la course

Marquez n'a plus le droit à l'erreur

Marc Marquez (Honda HRC) avait fait de la résistance au Qatar (4e) à cause d'un pari perdu sur le pneu avant "medium". Dimanche, il roulait 2 secondes devant le peloton et attaquait encore lorsqu'il a perdu le contrôle au 4e tour, au même endroit qu'aux essais.
"Je me sentais très bien sur la moto. J'avais fait un changement de réglages au warm-up qui m'avait rendu assez à l'aise, j'allais vite", a-t-il dit. "La chute était inattendue. J'ai dû faire une petite erreur qui m'a coûté cher."
Son bilan : Depuis son arrivée en MotoGP, en 2013, il avait toujours remporté au moins l'une des deux premières courses de la saison. Situé à 37 points de Maverick Viñales (Yamaha Factory), il a déjà grillé tous ses jokers. Austin, où il est invaincu en 5 courses, avec 4 pole positions à la clé, va être un révélateur.

Pedrosa en a trop fait

L'Espagnol est sorti facilement d'une Q1 de haute tenue pour signer un 5e temps honorable en Q2. Mais en course, il n'a une nouvelle fois pas semblé dans le coup par rapport à son coéquipier. On a saisi ses limites en le volant guerroyer avec Danilo Petrucci (Ducati) et Johann Zarco (Yamaha Tech3), pour la 5e place. Puis chuter au 14e tour.
"Je me sentais bien et je cherchais à combler l'écart pour aller me battre pour le podium", a-t-il rapporté après son abandon au tournant n°2. "Il y a beaucoup de bosses dans ce virage, et elles créent une situation piégeuse car le grip est en mode 'on-off.' Quand on attaque fort, on n'est pas loin des limites."
Son bilan : Le HRC l'attendait pour sauver les meubles, ce que Cal Crutchlow (Honda LCR) a su faire à sa place. Il a un contrat "usine" pour 2018 et c'est sûrement le plus important dans l'optique de garder la confiance.
Dani Pedrosa (Honda HRC) au Grand Prix d'Argentine 2017
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