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Au Mans, Johann Zarco (Yamaha Tech3) est prêt à écrire l'histoire

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 17/05/2018 à 12:39 GMT+2

GRAND PRIX DE FRANCE - Auteur d'un solide début de saison qui l'a mené jusqu'à la place de n°2 mondial, Johann Zarco (Yamaha Tech3) estime le moment venu de gagner. Et ce n'est pas l'enjeu d'une course à domocile qui va lui faire peur.

Johann Zarco (Yamaha Tech3) au Grand Prix d'Espagne 2018

Crédit: Getty Images

La filière la plus prolifique est espagnole, et remonte à une vingtaine d'années. Dans la lignée de la montée en puissance d'Alex Crivillé, vainqueur pour la première fois en 500cc en 1992 et finalement champion du monde en 1999, l'Espagne avait mis en place toute une filière de détection et de promotion des jeunes talents. Depuis quelques années, Valentino Rossi prépare sa reconversion en avançant les protégés italiens de la VR46 Academy sur la scène internationale.
Aujourd'hui, Johann Zarco rêve d'un tel destin à la française. Avec son mentor, Laurent Fellon, le pilote Yamaha Tech3 a monté une école de pilotage (Z&F Grand Prix) pour les 7-15 ans afin de susciter des vocations et les aider à accéder au plus haut niveau. La Fédération française de motocyclisme mène également ce travail de fond sans pouvoir éviter des vides générationnels. Aucun Tricolore ne roule à plein en Moto3 cette année, le révélateur d'un manque de densité forcément préjudiciable.
Il s'est déjà déclaré prêt à devenir une "icone" pour la moto française. Prêt à déclencher un engouement sans précédent qui portera haut la moto française. L'important est que ce soit surtout pour longtemps. Après deux titres de champion du monde en Moto2, Johann Zarco sait la victoire indispensable pour aller plus loin dans son projet pionnier. Il en aura l'opportunité ce week-end au Grand Prix de France, dont il pourrait faire une épreuve historique. Pierre Monneret, premier Français vainqueur dans la catégorie reine est 1954, à Reims, reste le seul Tricolore au palmarès de l'épreuve.

"Je garde la tête froide"

"Je suis plutôt content d'arriver à mon Grand Prix à la maison en étant deuxième au championnat du monde", a-t-il dit. "J'ai fait un podium sympa mais chanceux à Jerez, mais ça m'a donné une très grande motivation et un grand sourire pour attaquer ce Grand Prix de France. J'espère qu'il fera beau, mais s'il pleut, je connais bien ma Yamaha maintenant, que je peux être relax dans ce cas. L'année dernière avait été l'une de mes plus belles courses de la saison, car j'avais fait au Mans mon tout premier podium en MotoGP."
"J'aimerais me battre pour la victoire", a poursuivi #JZ5, qui avait crânement mené les six premiers tours l'an passé au Mans, devant les Yamaha officielles de Maverick Viñales et Valentino Rossi. "Pour cela, il faut que je garde la tête froide, que je travaille bien avec l'équipe et on verra ce qui peut arriver." Il est lucide et c'est ce qui fait sa force : il est capable de redimensionner ses ambitions au fil d'un week-end pour se rabattre sur un podium, un Top 5 s'il n'y a pas mieux à faire. C'est d'ailleurs ce qui en quatre courses l'a amené à devenir n°2 mondial, et premier pilote Yamaha.
"Le fait que tous nos fans soient là va m'apporter encore plus d'énergie positive et peut-être aussi un peu de pression. Mais je vais essayer de transformer cette pression en encore plus d'énergie positive", conclut-il.
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