MotoGP - Viñales après s'être jeté de sa moto à 230km/h : "Que vouliez-vous que je fasse d'autre ?"

Julien Pereira

Mis à jour 23/08/2020 à 20:50 GMT+2

GRAND PRIX DE STYRIE - Maverick Viñales (Yamaha Factory) devrait quitter le Red Bull Ring soulagé. Ce dimanche, l'Espagnol a été contraint d'abandonner sa machine à très haute vitesse à cause d'un problème de freins. Une semaine après avoir échappé au pire.

Maverick Viñales (Yamaha Factory) lors du Grand Prix de Styrie 2020 le 23 août 2020

Crédit: Getty Images

Il y a une semaine, Maverick Viñales échappait au drame, et peut-être à la mort, pour quelques dizaines de centimètres. Ce dimanche, le pilote espagnol a de nouveau évité le pire en se jetant de sa moto à près de 230km/h au cœur du Grand Prix de Styrie. Dès l'entame du 16e tour, au bout de la ligne droite des stands, le Catalan a perdu les freins et n'a pas eu d'autres choix que d'abandonner sa machine. Cette décision était celle qui s'imposait : alors qu'il n'a pas souffert de la moindre blessure, sa M1 a percuté l'airfence à environ 170km/h et pris feu instantanément.
"J'ai vite compris que les freins avaient lâché ou quelque chose dans le genre, alors j'ai décidé de sauter", a-t-il expliqué à The Race après cet incident, qui a provoqué l'interruption de la course par drapeau rouge. Comme Fabio Quartararo (Yamaha Petronas SRT), l'officiel de la firme aux diapasons a souffert de problèmes récurrents aux freinages dès le début de l'épreuve. Jusqu'à la rupture : "Le frein a explosé et à ce moment-là, il n'y avait plus rien à faire."

Deux énormes frayeurs en une semaine

Après avoir fait ce constat, "Mack" n'a eu qu'une fraction de seconde pour décider d'abandonner son guidon, dans le feu de l'action. "Que vouliez-vous que je fasse d'autre ? Je ne pouvais pas rester sur la moto", a-t-il détaillé au moment de justifier son étonnante réaction. Un peu plus tôt, il avait déjà eu l'intelligence de lever la main afin de signaler à ses poursuivants qu'il rencontrait un problème technique, déjà lié aux freins.
La semaine dernière, il avait levé les deux bras. Mais il s'agissait d'un réflexe consistant à se protéger la tête après avoir senti la moto de Johann Zarco, en perdition, effleurer son casque. "Nous allons devoir oublier ces deux courses en Autriche, a-t-il admis. C'est certainement les deux pires courses auxquelles j’ai participé en MotoGP."
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