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MotoGP - Fabio Quartararo (Yamaha Petronas SRT) brillant même sans exploit au Grand Prix d'Espagne

Julien Pereira

Mis à jour 05/05/2019 à 18:25 GMT+2

GRAND PRIX D'ESPAGNE – Contraint à l'abandon à Jérez, Fabio Quartararo (Yamaha Petronas SRT) n'a pu aller au bout de son exploit mais il a, dans son attitude et par ses mots, réussi quelque chose de beaucoup plus important.

Fabio Quartararo (Yamaha Petronas SRT) sur le circuit de Jérez

Crédit: Getty Images

Fabio Quartararo (Yamaha Petronas SRT) a quitté le Grand Prix d'Espagne dans un moment plus cruel encore que celui qu'il avait traversé au Qatar. Sa tristesse, déchirante, l'a amené aux larmes alors qu'il avait encore la visière baissée et lui a collé les genoux à terre lors de son arrivée au box.
Elle était justifiée, comme à Losail d'ailleurs, mais peut-être plus légitime : son abandon a cette fois-ci été la conséquence d'une casse mécanique - qui n'était donc pas de son fait - et non d'une erreur de débutant.
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Fabio Quartararo (Yamaha Petronas SRT) au Grand Prix d'Espagne 2019

Crédit: Getty Images

Il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même lorsqu'il avait calé sur la grille de départ de la manche inaugurale, pour son premier Grand Prix dans la cour des grands. Il aurait pu réprimander son équipe, peut-être coupable sur ce qui lui a coûté ses premiers espoirs de podium, à mi-épreuve, alors qu'il était deuxième et se lançait à la poursuite de Marc Marquez (Honda HRC), le vainqueur.

Quartararo a retenu ce qu'il fallait retenir

Wilco Zeelenberg, le directeur de son équipe, a évoqué au micro de Canal+ la thèse du manque d'attention au moment de la vérification des pièces. Et de ce sélecteur qui a lâché, fait rare en MotoGP, où chaque élément supposé défaillant est immédiatement renvoyé à l'usine.
Au lieu de chercher à blâmer, El Diablo a une nouvelle fois préféré "retenir le positif". A commencer par son début de course, "très bon et même excellent", comme il s'en est réjoui au micro de la chaîne cryptée.
Mais aussi et surtout le fait qu'il ait pu "maintenir le rythme de ceux qui étaient devant", au point de se sentir suffisamment à l'aise pour "pousser un peu plus" lorsqu'il s'est débarrassé de son coéquipier, Franco Morbidelli. Jusqu'à cette rupture, à 12 tours du terme, dans la ligne droite qui sépare le virage "Sito Pons" de la fraîchement rebaptisée courbe "Dani Pedrosa".

Quartararo plus marquant que Morbidelli

Le Niçois, devenu samedi, à 20 ans et 14 jours, le plus jeune poleman de l'histoire du MotoGP, a vite retrouvé le sourire. Car il sait. Il a "réussi à tenir le rythme des meilleurs", et surtout su se débarrasser, dans un dépassement plein de sang-froid à la corde du n°6, de son talentueux coéquipier qui, à moyen terme, devrait bénéficier d'un matériel plus évolué que le sien.
De quoi laisser un souvenir beaucoup plus marquant que celui de son voisin de box, finalement septième. En conférence de presse, Marquez a préféré souligner son "formidable" week-end et c'est aussi, très probablement, ce que retiendront ses dirigeants et les autres. Au moins jusqu'à la prochaine manche, au Mans. Où il sera l'attraction. Encore une fois.
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Marc Marquez (Honda HRC) devant Franco Morbidelli et Fabio Quartararo (Yamaha Petronas SRT) au Grand Prix d'Espagne 2019

Crédit: Getty Images

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