Grand Prix du Japon : Marc Marquez (Honda HRC) ne se voit pas champion du monde ce dimanche

Marc Marquez (Honda HRC) est le premier à l'avouer : depuis qu'il a posé les roues de sa Honda sur le tracé du Motegi, tout semble plus compliqué. Incidents techniques, fébrilité, chute, depuis vendredi, tout éloigne le champion du monde en titre d'une deuxième couronne, qu'il pourrait obtenir ce dimanche au terme du Grand Prix du Japon. Seulement voilà, avec une quatrième place sur la grille de départ, c'est loin d'être gagné.

Certes, il faut tout de même relativiser. La première ligne, il ne la manque que de 20 millièmes tandis qu'il s'est inséré entre Dani Pedrosa, son coéquipier, qu'il doit devancer avant de quitter le Japon, et un Jorge Lorenzo (Yamaha Factory) qui promet un train d'enfer en condition de course. Mais il y a aussi Valentino Rossi (Yamaha Factory) devant, qu'il doit tenir en respect de trois points une fois passé sous le drapeau à damiers du Motegi.

Pour faire simple, il doit viser la première place. Une mission qui s'annonce compliquée, même pour celui qui a concrétisé déjà onze fois cette année : "nous ne sommes pas dans la situation idéale pour aller cherche le titre demain" avoue l'intéressé. "Je suis derrière Valentino et Dani. Or je dois finir devant eux. Nous ferons de notre mieux et je verrai comment je me sens et où en sont Valentino et Dani, mais aussi Jorge. Il faudra également avoir un œil sur Dovizioso qui reste performant en pneus de course. Si je vois que je prends trop de risques, alors je gérerai."

Pour la course de dimanche, Marquez a son favori. "je pense que le plus fort sera Lorenzo. Il est cinquième et derrière moi sur la grille de départ, mais il a le rythme de course le plus rapide. Mais on fera de notre mieux. Je suis quand même heureux, même si nous n'avons pas connu le tour parfait lors de la qualification à cause de petits soucis. Nous avons bien progressé sur la moto depuis vendredi et notre rythme est bon" rappelle le pilote. La météo reste incertaine sur le Japon. Une nouvelle variable que le leader du Championnat du monde devra prendre en compte. Il reste encore quatre Grands Prix à disputer avant de mettre un terme aux hostilités.

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