"Une pression énorme"

A.B. : "Ca pique à la fin! J'avais de bonnes sensations, je voulais en profiter. Je me suis dit "allez fonce, ne te pose pas trop de questions, fais ce que tu sais faire". A la fin c'est dur, mais bon. On a le billet en poche, on a le titre, c'est l'essentiel."

A.B. : "J'ai vu que j'étais largement devant, donc je pensais que j'étais sur de bonnes bases, même si ça poussait très dur à la fin. Quand Fabien (Gilot) revient aux 80, 85 mètres, quand il revient vraiment à la bagarre, je me suis senti un peu menacé. J'ai commencé à me désorganiser, mais je me suis dit "reste en ligne, va jusqu'au bout" et je vois que je vais toucher devant."

A.B. : "Il y a beaucoup d'émotion, parce qu'on avait beau dire ce qu'on voulait, il n'y avait rien de fait. Il fallait le faire, aller le chercher et surtout se bagarrer. Ce n'est jamais facile de gagner. Il y avait une pression énorme. Je n'ai jamais eu une pression comme celle-là. La dernière plus grosse pression, ça devait être il y a quatre ans aux "France", ici. En compétition internationale, il y a beaucoup moins de pression, médiatique, des adversaires. Ce n'est pas du tout pareil. Voilà, on a passé le cap."

A.B. : "Oui, je l'ai embrassé bien sûr. Ca fait longtemps que je travaille avec lui et c'est grâce à lui que je suis là."

A.B. : "C'était tendu. On est venu surtout au dernier moment, on n'a pas poireauté dans la chambre d'appel. On s'est tous encouragé."

A.B. : "Je ne me rends pas encore vraiment compte. Je suis vraiment fatigué. Je vais aller récupérer parce que demain (vendredi), il y a un bon 50 (mètres nage libre) à faire aussi."