Omnisport : Acosta, Grandveau, Uijtdebroeks : nos 10 paris pour 2024
Mis à jour 01/01/2024 à 14:47 GMT+1
Sûrement un peu plus que les autres, 2024 sera une année de sport avec, en point d'orgue, les Jeux Olympiques à Paris au cœur de l'été. Et pour entamer ce millésime, voici dix jeunes sportifs encore méconnus du grand public qui pourraient bien se révéler cette année. Cinq hommes, cinq femmes, dans dix disciplines différentes : découvrez nos paris pour 2024.
Pedro Acosta
Pourquoi lui ? Rien n'a jamais résisté à Pedro Acosta. A seulement 19 ans, l'Espagnol est promu en MotoGP, après seulement 3 saisons sur le circuit mondial et deux titres (Moto3 en 2021, Moto2 en 2023). A titre de comparaison, il avait fallu 5 saisons à Marquez, et 3 à Rossi avant d'intégrer la plus haute catégorie mondiale. Et Acosta débutera chez GasGas Tech3, l'écurie de Hervé Poncharal, qui a l'habitude de choyer ses rookies.
Notre pari : Un podium dès sa première saison. En Moto3, il avait gagné après deux courses, contre huit en Moto2. Sur une moto de milieu de grille, il pourrait rapidement monter sur la boîte.
Korbin Albert
Pourquoi elle ? Une Américaine qui s'adapte directement en France, c'est rare. Surtout quand elle n'a que 20 ans. Près d'un an après son arrivée dans l'entrejeu du PSG, Korbin Albert en est déjà devenu l'un de ses maillons essentiels. Des performances remarquées qui lui ont valu sa première sélection avec Team USA, en novembre.
Notre pari : Une place de titulaire indiscutable au PSG, et une médaille d'or aux Jeux Olympiques de Paris 2024 avec les Etats-Unis.
Lena Grandveau
Pourquoi elle ? A 20 ans, elle a "sauvé la France", selon son sélectionneur Olivier Krumbholz pour Franceinfo. La demi-centre de Nantes a inscrit les quatre derniers buts des Bleues en finale de Coupe du monde en décembre. En 2024, Lena Grandveau devra confirmer ces folles dernières minutes, avec Nantes mais aussi avec l'équipe de France.
Notre pari : Une deuxième médaille d'or, olympique cette fois, et un transfert vers une grande écurie européenne, en France ou ailleurs.
Shilese Jones
Pourquoi elle ? Et si Biles et Andrade avaient une nouvelle rivale ? Shilese Jones n'a que 21 ans, mais compte déjà deux titres mondiaux par équipe, avec les Etats-Unis. A Anvers, lors des derniers championnats du monde, c'est elle qui a talonné les deux stars de la gym en glanant le bronze lors du prestigieux concours général individuel. Dans un sport qui fait souvent la prime à la jeunesse, Paris 2024 n'est pas à l'abri
Notre pari : Une belle surprise aux Jeux Olympiques de Paris avec une médaille d'or en individuel, devant ses illustres concurrentes.
Erwan Konaté
Pourquoi lui ? Erwan Konaté est prêt à déferler sur les Jeux. Le jeune sauteur français (20 ans), déjà double champion du monde junior, le Picard a confié s'être "assagi" au Parisien pour préparer Paris 2024. Et avec des sauts à 8,08m et 8,12m pour prendre ses couronnes mondiales, il aurait aisément pu se qualifier en finale des derniers championnats du monde senior. De quoi rêver plus grand, à domicile.
Notre pari : Une médaille aux JO, avec un record personnel.
Pauline Mahieu
Pourquoi elle ? C'est la doyenne de notre sélection, mais la natation aime parfois prendre son temps. La Française Pauline Mahieu est, à 24 ans, sur la pente ascendante de sa carrière, au meilleur des moments. Cet été, elle a été médaillée de bronze au championnat d'Europe en petit bassin sur 200m dos, un an après avoir battu le record de France de Laure Manaudou sur 100m dos. Dans les bassins de La Défense Arena, la Nordiste pourrait définitivement signer son retour, après des années difficiles sur le plan personnel.
Notre pari : Une médaille individuelle aux JO.
Chiara Pogneaux
Pourquoi elle ? Pas de JO pour elle mais sûrement la première brique d'une belle carrière. Chiara Pogneaux, 21 ans, a signé en novembre son meilleur résultat en Coupe du monde de slalom avec une 13e place à Levi (Italie). Pourtant, la Française n'a pas le parcours le plus scintillant en junior malgré de beaux espoirs placés en elle. Mais sur le circuit senior, elle semble partie pour se révéler.
Notre pari : Un top 5 sur une étape de Coupe du monde en 2024.
Dino Prizmic
Pourquoi lui ? Le dernier vainqueur de Roland Garros junior est sur une courbe exponentielle. A peine majeur, Dino Prizmic est déjà 178e mondial et compte plusieurs tournois ITF à son palmarès, ainsi que le Challenger de Banja Luka remporté cet été. En octobre, il a même accroché le premier top 30 à son tableau de chasse en battant Jiri Lehecka en deux sets à Stockholm. Très mobile, le Croate semble armé d'une détermination sans faille. De quoi l'amener haut, très haut.
Notre pari : Un passage (au moins) dans le top 50 ATP, et pourquoi pas un premier ATP 250 à son palmarès.
Alexandre Sarr
Pourquoi lui ? Alexandre Sarr commence à sérieusement faire parler de lui. Pour sa taille, déjà, qui culmine à 2,16m, mais aussi pour son jeu bluffant de maturité en Australie, chez les professionnels. A 18 ans, il est régulièrement placé au sommet des prévisions pour la draft NBA 2024, grâce à ses qualités au tir mais aussi de dissuasion en défense qui lui valent, forcément, des comparaisons avec Victor Wembanyama.
Notre pari : Un top 3 à la draft, et avec un peu de chance un atterrissage chez les Spurs avec Wembanyama.
Cian Uijtdebroeks
Pourquoi lui ? Le monde du cyclisme se l'est arraché cet hiver. Si bien que Cian Uijtdeboreks s'est retrouvé au centre d'un imbroglio contractuel entre la Bora-Hansgrohe, son ancienne équipe, et Visma-Lease-a-Bike, qu'il vient de rejoindre. Si les deux équipes en sont arrivées là, c'est bien parce qu'il n'est pas commun d'avoir un cycliste de 20 ans comptant déjà un top 10 sur un Grand Tour à portée de main. Dans la meilleure équipe du peloton en 2024, il fera ses gammes avant de passer un cap.
Notre pari : Un top 5 sur le Giro et une victoire sur une classique ardennaise.
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