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Top 100: De la 40e à la 36e place

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 20/06/2013 à 13:28 GMT+2

1983-2013: 30 ans et 100 grands moments de sport français. A la 36e place, la finale du Mondial 2006. Zinédine Zidane. Marco Materazzi.

Top 10 Coupe du monde 2006 Finale France Italie Zidane Materazzi

Crédit: Imago

40. MARY, UNE REINE A PARIS
C'était quoi? L'occasion de se souvenir qu'il y a eu une vie pour le tennis français à Roland-Garros après Yannick Noah.
L'histoire: Mary Pierce a toujours entretenu une relation complexe avec le public français. De l'amour, parfois. De l'incompréhension, aussi, en certaines occasions. Comme toujours quand le dialogue peine à s'établir, il n'y a pas de victime ou de coupable. Mais tout le monde est responsable. Au fil du temps, Pierce a réussi à apprivoiser ce public, qui s'est mis à la respecter, à l'apprécier et, enfin, à l'aimer. Jamais l'harmonie n'a été aussi forte qu'au cours de ce Roland-Garros 2000, sans aucun doute le chef d'œuvre de la carrière de Pierce. Après ses succès précoces, Mary a mis du temps, comme tant d'autres champions à qui on avait expliqué que le tennis n'était pas un jeu, avant d'aimer son métier. Oui, Mary a été compétitive et performante très tôt. Mais elle ne comprenait pas à quoi tout cela rimait. Pourquoi elle jouait. Pourquoi elle gagnait. Pourquoi il était grave de ne pas gagner.
Les outrances paternelles du trop ambitieux (par procuration) Jim avait enfermé sa fille dans ses émotions. Elle n'était qu'un instrument. Quand elle est devenue son propre chef d'orchestre, Pierce s'est épanouie. On avait voulu faire marcher Mary au fouet, elle qui ne fonctionnait qu'à l'affectif. Sur les courts et en dehors. Mais ce n'est vraiment qu'au cours de cette quinzaine parisienne au carrefour des deux siècles que la reine Mary va se transformer définitivement. Entrainée par son frère David, elle joue bien en ce printemps 2000, au cours duquel elle a notamment gagné à Hilton Head en pulvérisant Sanchez et Seles. A Roland-Garros, elle sort à nouveau Seles en quarts. Un match au cours duquel elle réussit peut-être un des coups les plus fous de ces 20 dernières années: un lob gagnant joué entre les jambes qui a fait le tour du monde. Après Seles, Pierce domine la numéro un mondiale de l'époque, Martina Hingis, puis Conchita Martinez, en finale. C'est son deuxième titre du Grand Chelem. A Roland-Garros, forcément, il prend une saveur particulière. Le plus beau, dans ce titre, ce sont peut-être les mots qu'emploiera Mary Pierce pour résumer sa quinzaine: "je me suis amusée". Elle avait vraiment gagné à tous les niveaux.
Quelle portée? Mary Pierce doit peut-être un peu tiquer en entendant à longueur de journée que le tennis français attend depuis 30 ans une victoire à Paris. Pourtant, c'est bien elle, pas Yannick Noah, qui est la dernière Tricolore à avoir mis du bleu, du blanc et du rouge au palmarès. A titre plus personnel, ce deuxième titre majeur est venu l'ancrer parmi les championnes qui comptent. Mais au-delà du résultat, il reste le sentiment d'un moment de partage, qui n'avait rien d'une évidence pour elle.
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39. DURAND ET JAPPELOUP, LES NOCES D'OR
C'était quoi? Un couple pas vraiment comme les autres. Deux caractères bien trempés et pas commodes. Mais une destinée commune vers la légende, plus fortes que les échecs qui ont forgé leur union.
L'histoire: Pierre Durand a neuf ans quand Pierre Jonquières d'Oriola est sacré champion olympique pour la seconde fois, à Tokyo, en 1964. Un an plus tard, il débute l'équitation. Il vivra toujours avec dans un coin de la tête le sacre de D'Oriola. A force de ténacité, de persévérance et après pas mal de désillusions, il rejoindra son aîné dans la légende olympique, en 1988, à Séoul. Des images marquantes, peut-être les plus fortes de la délégation française en Corée du Sud. D'autant que cette épreuve de saut d'obstacles se déroulait dans le cadre majestueux du Stade Olympique, le tout dernier jour des Jeux. Une formidable consécration. Mais plus que la fin, c'est le cheminement qui vaut le détour. Celui qui a mené Durand jusqu'à l'or de Séoul.
Neuf ans plus tôt, il croise pour la première fois la route de Jappeloup de Luze. Une rencontre en deux temps. En 1979, Durand le trouve trop petit. Il n'est pas le seul. Avec ses 158 centimètres au garrot, Jappeloup fait l'unanimité contre lui: il n'a pas la taille requise pour être compétitif dans les plus grands concours de saut d'obstacles. Durand passe donc son chemin. D'autant plus facilement que, dans la région, Jappeloup a mauvaise réputation. On le dit rétif. Douze mois plus tard, les retrouvailles. Cette fois, Durand craque, notamment sur les conseils de son père. "C'est un voyou, mais il a un tel talent", flaire le paternel. Le cavalier girondin écoute papa et achète Jappeloup.
Un vrai couple vient de naitre. Avec ses scènes de ménage. Parfois tumultueuses. Croisement hasardeux entre un trotteur et un pur-sang anglais, Jappeloup possède un caractère incontrôlable. Un foutu caractère, même. Et comme Durand n'est pas mal non plus, la fusion est explosive. Parfois, Jappeloup rend fou Durand. Parfois, il le lâche. Comme à Los Angeles, en 1984. Le couple, déjà, est en lice pour l'or olympique. Mais Jappeloup s'arrête net devant un obstacle. Refus violent. Durand va le traverser tout seul, cet obstacle. Impressionnante culbute. La chute est spectaculaire. Elle est douloureuse, surtout. Psychologiquement, s'entend. L'image est incroyable. Alors que Pierre se relève à peine, Jappeloup file au galop, quittant le stade. Durant rentre à pied. Une humiliation en mondiovision.
Pendant quatre ans, Durand rumine sa revanche. La brutalité de l'échec californien va paradoxalement rapprocher le cavalier de son cheval. Il fallait peut-être ça pour créer une indispensable complicité. Une subtile harmonie. Le titre européen, en 1987, est annonciateur du triomphe de Séoul. Là-bas, Jappeloup ne se défile pas. Il affiche à la fois le cœur du trotteur et le caractère du pur-sang. Mais pour le meilleur, cette fois. En finale, il livre un sans-faute, puis un autre. Mais un petit dépassement de temps place le couple français sous la menace de Karsten Huck. L'Allemand commet ensuite rapidement une faute. Durand peut exulter. Un peu plus tard, il passera sa médaille d'or autour du cou de Jappeloup. Pendant la Marseillaise, le superbe cheval noir broute tranquillement l'herbe du stade Olympique. Loin de sa sortie précipitée, presque colérique, de Los Angeles, il avait cette fois envie de prendre tout son temps.
Quelle portée? Nous le voyons ici à travers cette série, il est possible de laisser une trace indélébile dans la mémoire collective grâce à un palmarès. Ou par le biais d'émotions inoubliables. Plus rarement les deux ensemble. C'est le cas de Pierre Durand et Jappeloup. Mais plus encore que leur titre olympique à Séoul, c'est la nature extraordinaire de ce cavalier et, surtout, surtout, de ce cheval, qui permet, un quart de siècle plus tard, de considérer leur histoire comme une histoire pas comme les autres. Qu'un film ait été tourné sur ce sujet n'est pas anodin. Qu'il s'intitule "Jappeloup" alors qu'il parle beaucoup plus de Durand que de sa monture, ne l'est pas davantage. La star, dans le couple, c'est bien ce petit cheval noir, qui a fait à la fois l'admiration des spécialistes de son sport tout en gagnant l'affection du grand public novice. C'était sa force. Il se dégageait de lui quelque chose de très spécial, cet indéfinissable petit plus. Que personne n'explique. Mais que chacun ressent. Lorsque Jappeloup est mort, d'une crise cardiaque brutale, alors que Durand l'avait monté encore la veille, l'information a fait la une des journaux à la radio. Son cheval était plus populaire que lui. Il le savait et n'en a jamais pris ombrage. Une vraie preuve d'amour.
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picture

Top 10 1984 Pierre Durand

Crédit: Imago

38. VIDAL-AMIEZ, DEUX BONHEURS POUR LE PRIX D'UN
C’était quoi ? La réalisation d’un rêve et une montée en puissance programmée depuis des années pour Jean-Pierre Vidal. Un retentissant doublé pour la France, avec l’argent de Sébastien Amiez.
L’histoire : Après un début de carrière perturbé par les blessures, Jean-Pierre Vidal éclate au grand jour au cours de l'hiver 2001-2002, remportant le premier slalom de sa carrière en Coupe du monde, à Kransjka Gora. Lorsqu'il débarque dans l'Utah, le skieur de la Toussuire compte parmi les principaux favoris, mais sa capacité à supporter la pression laisse perplexe. L'attention se focalise davantage sur l’Américain Bode Miller, dossard 1 et mutant sur la manche de slalom du Super-Combiné quelques jours plus tôt, ou le Croate Ivica Kostelic.
Dossard 3 sur le dos, Vidal se sent capable de le faire. Lui n’a rien laissé au hasard pour préparer ce rendez-vous olympique. A l’intersaison, il a fait le choix de skier avec le nouveau matériel (155 cm). Vidal, qui s’est ressourcé au CERS de Saint-Raphaël avec son préparateur physique (Olivier Pédron), est sûr de son coup. Ce matin-là, le ciel est maussade. "Ce n’est pas une belle journée pour être champion olympique", avoue le Français en ouvrant ses volets. Sur le parcours ultra-sélectif de Park City, il sort une première manche ahurissante, creusant notamment des écarts énormes sur le bas très technique : seul Miller, à 0"36 (Vidal lui a repris sept dixièmes sur le final) et Kostelic, à 0"73, s'accrochent encore. Les autres sont au-delà de la seconde. Le moral de l’Américain est tout de même atteint. Quand Vidal a franchi la ligne, l’homme du New Hampshire a baissé la tête. Et le Français l’a vu…
Sur le second tracé, Miller quitte le portillon comme une bombe. Plus bas, il part à la faute. Le camp français exulte. La piste a cassé. Le coach de Vidal, Philippe Martin, informe son skieur qui préfère avoir un maximum d’infos avant de s’élancer. En bas, Sébastien Amiez est aux commandes alors qu’il ne reste plus qu’un homme dans la cabane de départ. L’avance de Vidal sur son compatriote est énorme : 2 secondes et 15 centièmes. Dans le premier mur, le Français se fait une première frayeur. Il serre les dents. Finalement, il parvient à conserver 76 centièmes d'avance sur son pote "Bastoune". Un doublé pour l'éternité.
Quelle portée ? En s’imposant à Salt Lake, Vidal succède à Jean-Claude Killy, dernier Français champion olympique de slalom (1968). Lors des finales à Altenmarkt, JPV accroche un nouveau podium et termine troisième de la Coupe du monde de la spécialité. Les années qui suivent ne sont pas à la hauteur de ses attentes. Les blessures se succèdent. De nouveau programmé pour les JO de Turin, il débarque en Italie fort d’un succès à Kitzbühel. Mais la belle histoire ne se répètera pas. La veille de la course, il chute lors d’une séance de ski libre. Victime d’une fracture du bras gauche, il annonce, le 26 février 2006, la fin immédiate de sa carrière.
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37. LAMOUR, JUSTE UNE MISE AU POINT
C'était quoi? Un titre olympique en forme de mise au point pour justifier un autre titre olympique. Vous n'y êtes pas. Suivez Lamour...
L'histoire: Il y a des victoires qui passent mal. Ou plutôt, des commentaires qui accompagnent certaines victoires. En 1984, à Los Angeles, Jean-François Lamour est devenu le premier champion olympique français au sabre depuis Georges de la Falaise à Paris… en 1900. Il devrait être fêté, célébré. Au lieu de quoi le cours de cet or se trouve sérieusement dévalué. La faute au boycott du bloc de l'Est, absent en Californie. Or, au sabre, l'U.R.S.S. et la Hongrie constituent les deux nations fortes. Celles qui trustent l'essentiel des récompenses. Sans elles, le champion olympique de Los Angeles risquait fort d'être considéré, à tort ou à raison, comme un champion au rabais. Un or doublé d'un "oui mais". Lamour le sait. Il avait déjà mal vécu sa première expérience olympique à Moscou, quatre ans plus tôt. Il avait été un des seuls membres de la délégation tricolore à ne ramener aucune médaille.
A Séoul, ce vendredi 23 septembre 1988, le grand Jeff ne vient donc pas seulement pour conserver son titre. Il vient le justifier. Le valider. Le légitimer. Psychologiquement, on a connu approche plus simple. Le Jour J, il perd d'ailleurs son premier combat contre… un Soviétique, Sergey Mindirgasov. Conséquence, il ne termine que deuxième de sa poule derrière l'Italien Marco Marin, ce qui le contraint à passer par les repêchages, dont il se sort laborieusement. Mais le voilà en quarts. L'essentiel est fait. A partir de là, Lamour se fâche. Il domine l'Allemand Felix Becker en quarts puis son pote Philippe Delrieu en demi-finales. Delrieu qui avait sorti au tour précédent le dernier Soviétique encore en lice… La finale, face au Polonais Janus Olech, vire à la formalité (10-4). Lamour laisse échappe un énorme cri. Cette fois, il n'y a plus de doutes, plus de "oui mais". Plus personne ne lui contestera sa légitimité.
Quelle portée? La petite histoire a retenu que l'or de Lamour fut le premier glané par la délégation française à Séoul. La grande, elle, s'est chargée d'installer le sabreur parisien dans la légende de l'escrime et du sport olympique français. Personne, depuis, n'a réussi à remporter deux titres consécutifs au sabre. En France, seul le mythique Christian D'Oriola, au fleuret, avait réussi un tel doublé par le passé. En s'imposant à nouveau en Corée, Jean-François Lamour a donc réellement réussi un coup double, donnant à travers ce second titre le relief que certains avaient voulu dénier au premier. Quatre ans plus tard, à 36 ans passés, il sera encore sur le podium à Barcelone, avec le bronze autour du cou. Trois médailles dont deux en or, aucun sabreur n'a jamais fait mieux dans l'histoire des Jeux Olympiques. Lorsqu'il se retire, la polémique de Los Angeles parait alors aussi lointaine que dérisoire.
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36. ZIDANE, SUICIDE EN DIRECT
C'était quoi? Un match de football en forme de tragédie grecque. Un suicide footballistique devant trois milliards de personnes.
L'histoire: Contrairement à beaucoup d'autres dans cette série, c'est une histoire qui commence bien et se termine mal. Mais il y a aussi des grands films dont la fin n'est pas gaie. Le happy end n'est pas toujours gage de qualité. L'équipe de France aurait pu devenir la troisième nation seulement dans l'histoire à remporter la Coupe du monde deux fois en trois éditions. Il s'en faudra d'un rien. Une malheureuse séance de tirs au but. Forcément cruelle. Celle qui sépare un finaliste d'un champion du monde. Celle qui sépare un honni, Raymond Domenech, d'un héros, Aimé Jacquet, aux yeux de l'histoire. Finalement, ce Mondial 2006, pour l'équipe de France se sera terminé comme il avait débuté: mal. Entre ces débuts chaotiques et cette fin tragique, une parenthèse enchantée de trois rencontres, le huitième de finale contre l'Espagne, le quart face au Brésil et la demie contre le Portugal. Trois matches qui ont coïncidé avec le retour en grâce d'un Zinédine Zidane que beaucoup voulaient expédier à la retraite avec quelques jours d'avance. Tout tourne autour du numéro 10 des Bleus, qui vont vivre ou mourir à travers leur génial créateur. Ce sera plus vrai que jamais lors de la finale face à l'Italie. Zizou, diable et bon dieu, affiche au grand jour toutes les facettes de son personnage pour ce que l'on sait être le tout dernier match de sa carrière de footballeur. Ce France-Italie, c'est son dernier chapitre. Il est le personnage plus que jamais central de la pièce. Il s'approprie la scène. Elle lui appartient.
Acte I. Zidane ouvre le score sur penalty. Attention, pas n'importe quel penalty. Une Panenka. Du jamais vu en finale de Coupe du monde. Acte II. Après une longue éclipse durant la rencontre, il ressort son costume de héros, lors de la prolongation. Un coup de tête absolument parfait. Presque trop. Gigi Buffon, le gardien italien, sort un arrêt classieux. Zizou ne sera pas le héros. Acte III. Quelques minutes après ce magistral coup de boule, un autre. En pleine poitrine de Marco Materazzi. En plein cœur pour les Français. Expulsé, Zidane quitte le monde du football en passant à côté de ce trophée en or que, cette fois, il n'étreindra pas. C'est une folie. Un choc. Il est singulier que le geste incompréhensible de Zidane compte tenu de son expérience, ait été porté à l'endroit de Materazzi, l'autre personnage clé de cette finale. Le défenseur italien a tout fait: il a provoqué le penalty amenant le but de Zidane. Il a égalisé de la tête (déjà), quelques minutes plus tard. Il a donc provoqué l'expulsion de Zidane et il marquera même lors de la séance de tirs au but fatale aux Bleus. Le face-à-face Zidane-Materazzi prend donc nue signification toute particulière. La star planétaire face à l'obscur vétéran boucher. Cette scène, à elle seule, est un roman. Elle génèrera des quantités d'infos contradictoires sur le pourquoi du comment, sur le pourquoi ET le comment. On parlera d'acte manqué, de folie volontaire. On dira tout et son contraire. Mais si les interprétations sont souvent vaseuses, le geste, lui, est limpide. Ses conséquences aussi. Dans ce même match, Zidane est à la fois devenu meilleur buteur de l'histoire des finales de Coupe du monde et le premier à y avoir reçu deux cartons rouges. Tout Zidane est résumé dans cette soirée berlinoise. D'une certaine manière, il a choisi sa sortie. D'une certaine manière, il l'a pleinement réussie. Parce qu'elle lui ressemble.
Quelle portée? Combien de temps faudra-t-il pour revoir l'équipe de France en finale d'une Coupe du monde? Peut-être un an… Plus sûrement, beaucoup plus. Potentiellement des décennies. Notre génération mesure sans doute mal la chance qu'elle a eue de vivre deux finales de Coupe du monde en l'espace de huit ans avec les Bleus comme protagonistes, quand nos ainés ont parfois attendu vainement plus de 60 ans sans jamais connaitre ce moment. La finale de 2006 est évidemment éclipsée par celle de 1998. Elle n'en constitue pas moins un évènement majeur à l'échelle de l'histoire du football français. Mais la force de cette soirée tient également à son déroulement. Si les Bleus s'étaient inclinés 1-0 au terme d'un match anodin, l'histoire ne serait pas là-même. Le fait d'avoir échoué aux tirs au but et surtout, surtout, l'expulsion "spectaculaire" de Zinédine Zidane a donné à cette finale, du point de vue français, une dimension gigantesque. Il s'agit là d'un des très rares moments de ce Top 100 dont l'aspect "négatif" (défaite, carton rouge), ne le disqualifie pas, tant il a marqué les esprits.
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