Pourquoi Guillaume Cizeron revient : "Voir les JO de Paris m'a interrogé sur ma propre carrière…"

Champion olympique en 2022, Guillaume Cizeron avait annoncé sa retraite sportive fin 2024 après une longue pause avec Gabrielle Papadakis. Mais, à la faveur d'une relation privilégiée avec son amie Laurence Fournier Beaudy, le Français a décidé de replonger. En octobre dernier, le duo a remporté le Grand Prix d'Angers et arrive avec envie à Helsinki.

Guillaume Cizeron et Laurence Fournier Beaudy à Angers

Crédit: Getty Images

  • Par Tiffany Zahorski et Muriel Pichon
Guillaume, on vous avait laissé jeune retraité fin 2024. Finalement, vous êtes de retour avec Laurence Fournier en cette fin d'année. Comment cette nouvelle histoire a-t-elle débuté ?
Guillaume Cizeron : L'idée a germé dans ma tête. Je pensais vraiment avoir fini ma carrière et il se trouve qu'en novembre dernier, Laurence et moi, on s'est un petit peu retrouvé dans la même situation. Il fallait qu'on décide si on voulait arrêter définitivement ou s'il y avait encore un avenir. Donc j'ai proposé à Laurence de patiner avec moi : pas seulement pour des spectacles mais aussi pour des compétitions. Je ne savais pas si c'était un peu trop fou ou si c'était réalisable. On en parlé autour de nous, à Romain (Haguenauer, son coach, NDLR), à la fédération et on a senti du soutien. Laurence a pris le temps de mûrir sa réflexion et, finalement, on s'est lancé ensemble.
Vous lui avez juste demandé : "Est-ce que tu veux patiner avec moi ?" ?
G.C : Littéralement, oui.
Laurence Fournier Beaudy : Avec un verre de vin, quand même (rires).
Votre amitié historique a forcément pesé lourd dans la balance…
L. F. B : Oui, on est très amis. Je crois que notre amitié est devenue une fusion professionnelle. On s'est découvert sur différents angles, mais ça permet de rendre le travail est très plaisant. Puis, il n'y a rien de mieux que patiner avec son meilleur ami.
G.C : On s'est rencontré quand on avait 13 ans, lors d'un stage, donc on se connaît depuis très longtemps et on est devenus très proches quand j'ai déménagé au Canada. Donc oui, c'est né de cette amitié-là. Je ne lui aurais pas proposé si je ne la connaissais pas aussi bien et si on n'était pas aussi proches.
Guillaume, vous aviez déjà tout gagné dans votre palmarès. Qu'est-ce qui vous a motivé à retourner dans l'arène ?
G.C : Je ne sais pas s'il y a eu vraiment un moment précis. J'ai beaucoup aimé aller à Paris pour les JO. Le fait de voir d'autres athlètes aux carrières durables performer m'a interrogé sur ma propre carrière. J'ai senti en moi l'envie d'être à leur place, à nouveau. Et puis, l'an passé, j'étais à Angers comme coach. J'ai beaucoup aimé mais je sentais que j'avais encore cette envie au fond de moi. Les étoiles ont fini par s'aligner et on se retrouve ensemble sur ce projet-là.
On parlait avec votre entraîneur qui était bluffé de voir que vous aviez crée une alchimie si rapide entre vous. C'est l'amitié qui est la clé de tout ça ?
L.F.B : Oui, évidemment. Malgré le temps de préparation qui a été court, notre amitié a rendu ça très intense. Quand tu connais bien quelqu'un, la connexion est plus rapide. Ca nous a permis de se connaître, de se comprendre sans se parler, ce qui est utile sur la glace. C'est un gros gros plus.

Le programme du Grand Prix de Finlande (heure de Paris) :

Vendredi
  • 13H00-14H04 : programme court couples
  • 14H30-15H59 : programme court hommes
  • 16H25-17H54 : programme court femmes
  • 18H20-19H38 : danse rythmique
Samedi
  • 11H30-12H46 : programme libre couples
  • 13H15-15H02 : programme libre hommes
  • 16H30-18H17 : programme libre femmes
  • 18h40-20h11 : danse libre

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