Amodio convaincant

Kozuka, 21 ans, a évolué sur un Soul Medley de Orin Isaacs et n'a eu qu'à regretter un petit accro sur son triple axel, le deuxième élément technique de son programme. Le patineur nippon avance avec assurance vers une qualification pour la finale du Grand Prix, qui sera disputée du 9 au 12 décembre à Pékin alors qu'il a remporté la Coupe de Chine début novembre. Amodio, 20 ans, a, lui réalisé son meilleur score. "Je suis très heureux. Hormis une petite erreur sur les petits pas, c'était 100% parfait. Tous les sauts étaient d'une perfection que je n'arrive pas encore à avoir tout le temps à l'entraînement. Je retrouve le plaisir sur la glace", s'est réjoui le nouvel élève du Russe Nikolai Morozov.

Amodio, légèrement blasé après avoir connu les Jeux en février (12e), a dû changer de structure d'entraînement pour continuer à progresser avec envie. Samedi, il pourrait bien accrocher une première victoire à son palmarès alors que seuls deux points le séparent de Kozuka. "Je suis très heureux. Hormis une petite erreur sur les petits pas, c'était 100% parfait. Tous les sauts étaient d'une perfection que je n'arrive pas encore à avoir tout le temps à l'entraînement. Je retrouve le plaisir sur la glace", s'est réjoui le nouvel élève du Russe Nikolai Morozov.

En revanche la victoire n'est plus qu'un rêve pour le N.1 français et champion du monde 2007, Brian Joubert, à la peine sur son programme court avec un raté sur son quadruple saut et un autre sur son triple axel. "J'ai été un peu trop passif. Si j'avais été plus vif, je n'aurais pas fait mon erreur sur le quad. Il y a eu beaucoup de changements de fait (cette saison). Je retrouve une technique fiable mais il faut que le mental revienne. C'est le gros problème en ce moment", a expliqué Joubert, qui avait terminé à une terrible 16e place aux JO-2010.

Son entraîneur, Véronique Guyon, qui l'a formé durant ses jeunes années et qu'il retrouve cette saison, confirme que "mentalement, il y a encore du travail". "Il était un peu fébrile. Ce qui ressurgit, ce sont ses vieux démons. Pour y arriver, il ne doit pas avoir peur de rater. Le problème c'est que maintenant, il sait rater", a commenté Guyon. Pour espérer être sur le podium samedi, le Poitevin aux six médailles mondiales sait qu'il devra se lâcher complètement sur le programme libre et faire fi de la pression, décuplée par la présence de son public et peut-être aussi liée à la présence d'Amodio, qui pourrait bien le supplanter. "C'est un très bon patineur qui progresse et qui m'aide. Je n'ai pas envie de laisser ma place et je ne la laisserai pas", a-t-il affirmé.