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Joubert : "J'ai pleuré"

ParAFP

Publié 19/02/2010 à 10:43 GMT+1

Brian Joubert, qui a vécu un cauchemar lors de ces JO sur la glace du Pacific Coliseum, reconnait avoir fait des erreurs ces dernières années. Le Français, qui a terminé 16e à Vancouver et voulait que le programme long s'arrête "le plus vite possible", veut penser au futur et changer de comportement

Eurosport

Crédit: Eurosport

BRIAN JOUBERT, comment expliquer votre échec à Vancouver ?
B.J. : J'ai fait beaucoup d'erreurs ces deux dernières années. J'ai beaucoup changé dans mon comportement de tous les jours. Et cela fait que ça ne marche pas sur la glace. Les remords, je ne les ai pas dans le patinage, je les ai dans mon comportement général.
Quelles genres d'erreurs avez-vous faites ?
B.J. : Vouloir tout commander. Il n'y avait pas moyen de discuter avec moi. J'étais nerveux, agressif depuis mon titre mondial il y a trois ans (...). Je n'écoutais pas mes proches. Je ne voulais en faire qu'à ma tête. Et à 25 ans, on ne connaît pas tout de la vie. On ne connaît rien.
Comment avez-vous vécu votre programme libre, difficile, après le cauchemar du court mardi ?
B.J. : Là, je ne voulais qu'une chose: en finir avec ces Jeux pour passer à autre chose. Le programme long était... long. Je voulais que ça s'arrête, le plus vite possible. S'il n'avait pu faire que deux minutes, cela aurait été extraordinaire. Parce que je ne pensais qu'à une chose, arrêter. J'avais l'impression de perdre mon temps.
Qu'allez-vous faire maintenant ?
B.J. : Penser au futur. Changer mon comportement de garçon, pas que sur la glace, surtout dans la vie de tous les jours. Je quitte Vancouver demain. J'ai envie de rentrer à la maison. Ca va me faire du bien. Repartir sur de bonnes bases. Parler avec mes proches, réparer les choses. Je coupe un ou deux jours... Pas plus, sauf si mentalement ça ne va pas. Puis je m'y remets. J'aime trop le patinage pour arrêter trop longtemps. Ça reste ma vie.
Mentalement, n'allez-vous pas éprouver des difficultés après ces JO ?
B.J. : Ce (jeudi) matin (après l'entraînement) je suis sorti de piste et j'ai pleuré. Ça ne m'était plus arrivé depuis deux ans. C'est vrai que c'est dur. Je m'attends à être critiqué dans la presse. Ce matin déjà, on disait beaucoup de choses sur moi dans les journaux. C'est pas toujours agréable. Je vais connaître quelques moments difficiles. Il faudra faire avec.
Irez-vous aux Mondiaux en mars à Turin ?
B.J. : Je repars dans l'optique de faire les Mondiaux. Après, si je ne suis pas prêt, si je ne suis pas bon, il est hors de question qu'on m'envoie.
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