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"J'aime le challenge!": Fernando Alonso à l'assaut du Dakar

ParAFP

Publié 04/01/2020 à 19:09 GMT+1

DAKAR 2020 - Participant à son premier Dakar après sa mise en retrait de la Formule 1, Fernando Alonso est évidemment l'attraction principale de la course qui s'ouvre dimanche en Arabie Saoudite. L'Espagnol ne se fixe aucun objectif chiffré mais veut prendre un maximum de plaisir.

Geht zum ersten Mal bei der Rallye Dakar an den Start: Der zweimalige Formel-1-Weltmeister Fernando Alonso

Crédit: Getty Images

Une Alonso-mania. A 38 ans, Fernando Alonso s'apprête à s'élancer dans la course "la plus difficile au monde" en prenant part à son premier Dakar à partir de dimanche en Arabie saoudite, où il est la grande attraction médiatique.
Jeune retraité de la Formule 1, le double champion du monde et vainqueur de 32 Grands Prix dans la catégorie-reine cherche désormais à explorer les plus grandes courses du sport automobile. Après ses succès aux 24 Heures du Mans ou son titre de champion du monde d'endurance, il s'attaque aujourd'hui au Dakar, lui qui a grandi en vibrant devant les exploits de Carlos Sainz en rallye.
"C'est un peu fou de sortir pour la première fois du tarmac ou de l'asphalte et d'aller sur la course la plus difficile au monde, mais j'aime le challenge", a déclaré l'Espagnol lors d'une conférence de presse organisée à Jeddah à deux jours du départ de la course. Alonso n'est pas le premier pilote de F1 à venir sur le célèbre rallye-raid. Avant lui, le Belge Jacky Ickx, vainqueur de huit Grands Prix en Formule 1 et six fois titré au Mans, avait remporté le Dakar en 1983 et pris la deuxième place à deux occasions (1986 et 1989). Mais il est le premier champion du monde à tenter l'épreuve, qui entame dimanche sa 42e édition.
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Fernando Alonso

Crédit: Getty Images

Selfies

Depuis son arrivée en Arabie saoudite, où le rallye s'est exporté pour la première fois cette année, Alonso attire tous les regards, ceux des médias mais aussi ceux des autres pilotes. Vendredi, ils étaient nombreux à s'attrouper autour de l'Espagnol pour obtenir un selfie avec lui. "C'est étrange pour moi d'être dans la même conférence de presse que lui", a réagi Laia Sanz, pilote moto chez KTM. "Je n'aurais jamais imaginé être aussi proche de lui. J'ai l'impression d'être une pilote de Formule 1 !".
Pour elle, la présence de son compatriote sur le Dakar est une excellente nouvelle pour la course. "Il est très populaire dans le monde. C'est l'un des meilleurs pilotes. C'est très intéressant pour le Dakar que quelqu'un comme lui souhaite venir ici. Cela amène plus de médias, cela rend le Dakar encore meilleur", a-t-elle ajouté.
L'Espagnol, qui sera au volant d'une Toyota, a toutefois prévenu qu'il ne venait pas pour gagner mais plutôt pour profiter de "l'expérience Dakar". Si son écurie vise la victoire finale avec le Qatarien Nasser Al-Attiyah ou le Sud-Africain Giniel De Villiers, l'ambition ne sera pas la même pour lui.
"Je suis tout à fait conscient de mon manque d'expérience et mon manque de vitesse", a-t-il reconnu. "Mais j'espère pourvoir m'améliorer et arriver en deuxième semaine avec de meilleures chances, on verra pas à pas." "J'avais envie de faire le Dakar dans ma carrière, c'est arrivé cette année, on verra comment ça va se passer", a-t-il ajouté prudemment.

Marc Coma en co-pilote

Pour ses premiers pas sur le Dakar, Alonso a choisi un co-pilote de luxe en la personne de Marc Coma, quintuple vainqueur de l'épreuve en moto, une fois en Afrique et quatre fois en Amérique latine. "En gros, je suis là pour aider Marc à remporter le Dakar sur trois continents différents", a plaisanté l'Espagnol. S'il a déjà montré sa capacité d'adaptation aux autres sports mécaniques, difficile d'évaluer les capacités de l'ex-pilote de F1 pour son premier Dakar.
Les deux hommes ont multiplié les séances d'essais depuis le mois d'août dernier et ont participé à quelques épreuves, dont un rallye tout-terrain, le Lichtenburg 400, en Afrique du Sud en septembre, puis le Rallye du Maroc, considéré comme la répétition générale du Dakar, en octobre. Crevaisons, casses diverses, tonneaux, difficultés de navigation: les deux tests n'ont pas épargné le duo, qui a terminé dans les profondeurs du classement au Maroc, mais lui ont permis de découvrir les risques et les aléas du rallye-raid.
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Fernando Alonso

Crédit: Getty Images

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