Peterhansel rend les armes

Victime d'un bris de transmission, mercredi lors de la cinquième étape entre Copiapo et Antofagasta, Stéphane Peterhansel (BMW) a perdu tout espoir de remporter son dixième Dakar. Arrivé au bivouac avec un débours de près de deux heures et quart sur le vainqueur du jour, le pilote du BMW X3 s'est rendu à l'évidence, il n'a plus aucune chance de franchir en vainqueur la ligne d'arrivée à Buenos Aires.

"On casse car il y avait une succession de saignées. A chaque fois la voiture décolle, elle retombe, reprend l’adhérence. Ça n’est pas un choc plus qu’un autre, c’est une succession de reprises d’adhérence un peu violentes. On est un peu surpris. C’est sûr, que c’est décevant. On n’avait jamais eu ça avant", a déclaré le Français sur le site officiel. "On perd le rallye. On n’a plus aucune chance de viser la première place, ça c’est sûr."

Mercredi, "Peter" s'est ainsi arrêté à deux reprises, la première fois dès le km 135 pour tenter de démonter l’arbre de transmission arrière, "ce qui n’est pas évident", confirme Stéphane. " Jean-Paul (Cottret) en a bavé pour le sortir." Après une heure passée à réparer, la BMW X3 numéro 301 est reparti avec une motricité réduite aux roues avant. "Comme c’est un terrain soft, mais avec une croute rigide, dure, dès que les voitures passent, ça casse et on se retrouve comme avec du fesch-fesch. Donc, on n’avançait pas. Surtout en 2 roues motrices. En plus, on s’est planté !" Après un deuxième arrêt de 25 minutes, l'équipage a finalement rallié le bivouac à Antofagasta en fin d'après-midi.

Au matin de la sixième étape, Peterhansel pointe désormais à la dixième place, à 2 h 04 min 49 sec du nouveau leader, Carlos Sainz (Volkswagen). La bataille pour la victoire finale devrait donc désormais se concentrer entre les trois Race Touareg de tête qui se tiennent en dix minutes.