6 NATIONS - Pourquoi l'essai en fin de match n'a pas été accordé à l'Ecosse contre la France
ParPaul Citron
Mis à jour 10/02/2024 à 21:49 GMT+1
Victorieuse sur le fil du rasoir (16-20) face à l'Ecosse ce samedi à Murrayfield, l'équipe de France doit son salut à une décision arbitrale qui lui a été favorable. Au terme d'une ultime offensive écossaise, les Français ont semblé concéder un essai qui aurait fait basculer la rencontre. Mais l'arbitre a décidé que le ballon n'avait pas été aplati, et il n'a pas pu se déjuger. Explications.
Ce n'est rien de le dire : le XV de France a frôlé la correctionnelle, samedi à Murrayfield (16-20). Vainqueurs par 4 points d'écart, les Français ne doivent leur salut qu'au processus arbitral de validation d'un essai, qui leur a été favorable lorsque l'Ecosse a paru s'introduire dans son en-but à la sirène.
Sur un dernier mouvement de pick-and-go, l'Ecossais Sam Skinner franchit la ligne d'en-but tricolore avant que les joueurs venus défendre ne s'écroulent au sol avec lui. Sur le terrain, après quelques secondes de réflexion une fois le ruck stabilisé, M. Nic Berry, l'arbitre de la rencontre, a indiqué qu'il n'accordait pas l'essai. Il n'avait pas d'aperçu clair sur le ballon.
Le ralenti doit clairement permettre de déjuger
M. Berry a ensuite fait appel à la vérification vidéo, mais il ne savait pas encore que sa décision initiale serait la bonne. Et pour cause : la règle dans ces cas précis de vérification, est que les images revues à l'écran ne peuvent modifier la décision prise sur le terrain que si elles fournissent une image claire qui permettent de l'invalider.
Cet après-midi, après plusieurs images au ralenti, le ballon ovale semble avoir été aplati par l'Ecosse ; mais aucune image formelle ne le prouve, notamment parce que le bras de Posolo Tuilagi s'est intercalé entre la caméra et le ballon. A l'issue de très longues minutes de réflexion, Nic Berry a donc réuni les deux capitaines, et leur a expliqué que le ralenti ne permettait pas précisément de déjuger sa décision initiale, qui était de refuser l'essai.
Si l'arbitre avait choisi d'accorder l'essai dans le feu de l'action, il aurait certainement fait le choix de ne pas se déjuger non plus, après l'appel à la vidéo. Voilà pourquoi samedi, le règlement a donc donné un joli coup de pouce aux Bleus.
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