Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

XV de France féminin: l'objectif, "c'est de donner le tournis" aux Anglaises, lance Emeline Gros

ParAFP

Mis à jour 27/04/2024 à 15:10 GMT+2

France-Angleterre, samedi 17h45, à Bordeaux. La date, le lieu et l'heure du match décisif du Tournoi des Six Nations 2024 semblaient couler de source, avant le début de la compétition. Les Bleues et les "Red Roses" n'ont pas manqué le coche jusqu'au grand rendez-vous. Pour les Françaises, le défi est immense face à des Anglaises quintuples tenantes du titre à qui elles veulent "donner le tournis".

Manae Feleu (France) et Marlie Packer (Angleterre) - Six Nations 2024

Crédit: Getty Images

Ce sera une autre histoire. "A chaque match, on a monté d'un palier" mais cette fois, en "finale" du Tournoi des Six Nations 2024 contre l'Angleterre à Bordeaux, "il va falloir encore élever les curseurs, leur donner le tournis", a lancé mardi la troisième ligne du XV de France féminin, Emeline Gros.
Au stade Chaban-Delmas samedi (17h45), où le record d'affluence pour un match de rugby féminin en France devrait être battu avec au moins 27 000 personnes attendues, les Bleues accueilleront les Anglaises dans un match qui décidera, comme souvent, du vainqueur de la compétition. Cet engouement du public, les Tricolores en sont ravies, d'autant plus qu'elles auront grandement besoin de soutien face à des "Red Roses" N.1 mondiales et en route pour un sixième couronnement d'affilée.

Répondre à un match "gravé dans l'histoire"

"C'est hyper important pour nous : le public, c'est le seizième homme, et si on peut renverser la tendance de l'an dernier à Twickenham" à Londres, où 58 498 spectateurs avaient assisté au Crunch, record du monde battu pour un match de rugby féminin, "ça restera gravé dans l'histoire", a affirmé Gros en conférence de presse. Lors de cette rencontre, la France s'était inclinée 38-33, après un premier acte cauchemardesque (33-0 à la pause).
Les Françaises, "impatientes de finir en apothéose, à la maison, face aux Anglaises", ont beaucoup travaillé à la vidéo "quoi mettre en place pour affronter ces zones" où leurs adversaires "sont friables", a ajouté la joueuse de Grenoble (28 ans, 32 sélections).
Il faudra qu'on soit irréprochables
"On a confiance en nous et on se concentre sur nos qualités, notre type de jeu épuré et rapide : le maître-mot, c'est de les étouffer, a souligné la flanker. Avant d'insister sur le défi physique qui attend les avants françaises à Bordeaux. Sur les mêlées, les touches, les mauls, les rucks, les phases de combat... Il faudra qu'on soit irréprochables". Madoussou Fall, titulaire en 2e ligne, corrobore : "On sait faire. Notre force, c'est de se recentrer sur nous, se dire qu'on est de très bonnes joueuses et qu'on va aller au combat."
"C'est en produisant notre jeu qu'on pourra aller se chercher quelque chose ce week-end, a estimé pour sa part la demi de mêlée Alexandra Chambon (23 ans, 21 sél.), coéquipière d'Emeline Gros aux Amazones, qui débutera tout comme elle sur le banc. L'objectif n'est pas de réduire la voilure ce week-end. Il y aura une grosse partie de combat et ça passera par là: il faudra être costaud sur les fondamentaux."
Du côté des Anglaises, "réduire la voilure" n'est sans doute pas une option non plus. "Avant, elles faisaient tout le temps la même chose. Super bien, certes, mais ce n'était pas du 'hourra rugby', relate l'ancienne joueuse française Safi N'Diaye. Là, elles ont changé leur système de jeu, avec des fusées derrière, hyper-athlétiques. C'est vraiment plaisant à regarder". Et difficile à contrecarrer.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Plus de détails
Publicité
Publicité