Course au maintien en Top 14 - Pour le Stade français, "la vie se termine après le match de samedi"
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Mis à jour 06/06/2025 à 14:20 GMT+2
Romain Briatte (Stade français) a envie d'en finir avec cette "saison de merde" et sait comment y parvenir. En cas de victoire à domicile face à Castres, samedi à 21h05 lors de la 26e journée de Top 14, le club parisien sera maintenu. Mais l'USAP est dans le coup, et la perspective d'un match de barrage n'est pas ubuesque. "Pour nous, rien ne va se passer après samedi", élude Lucas Peyresblanques.
Romain Briatte (au premier plan) et Paul Gabrillagues exultent après un succès du Stade français face au LOU (31-30), le 17 mai 2025
Crédit: Getty Images
"Des morts de faim" qui se transforment en "nounours". Léo Barré a ainsi résumé la prestation du Stade français, écrasé à Clermont le week-end dernier (55-20), alors qu'il menait à la pause (6-17). "Dès qu'on est un peu dans le dur, on a ce manque de confiance récurrent cette année", a analysé Romain Briatte, jeudi en conférence de presse, au sujet de ce naufrage qui maintient Paris sous pression, avant l'ultime journée du Top 14, et la réception du Castres Olympique.
Le Stade français est 12e, avec un point d'avance sur l'USAP et cinq sur Vannes. Une relégation directe reste possible, mais peu probable, tandis que la menace d'un match de barrage face au finaliste de Pro D2 (en cas de 13e place) est prégnante. Lucas Peyresblanques préfère ne même pas y penser : "Pour nous, rien ne va se passer après samedi (coup d'envoi de toutes les rencontres à 21h05, ndlr)." Et d'insister : "La vie se termine après le match de samedi."
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Lafond : "On part pour une décennie-UBB"
Video credit: Eurosport
Samedi soir, 23h, on passe à autre chose, basta !
"On sait que si on prend quatre points ce week-end, on est sauvé, ajoute-t-il, les Parisiens ayant l'avantage sur les Perpignanais en cas d'égalité à l'issue de cette 26e journée (règlement pour départager). On n'aura pas besoin de regarder la fin du multiplex si on fait ce qu'il faut." Pour ne pas craindre un succès des Catalans face à Toulouse, Paris doit donc "faire ce qu'il faut"… une habitude perdue cette saison, alors que la précédente avait été plus digne du standing du club, en termes de résultats.
Sans être clinquant, le Stade français, crédité de la troisième masse budgétaire du championnat, s'était hissé jusqu'en demi-finale. Briatte et les siens, guidés par un staff remodelé, ont cette fois moins vibré : "Ça a été une saison de merde, on s'est ennuyés toute l'année." Il tarde au troisième ligne de tourner la page : "On n'a pas beaucoup parlé cette semaine, on veut surtout se retrouver sur les actes (…) Samedi soir, 23h, on passe à autre chose, basta ! On se retrouve mi-juillet et on repart sur de bonnes bases."
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La parade de l'UBB dans les rues de Bordeaux
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