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Top 14 | L'UBB signe une formidable remontée à Vannes (29-37) et reste deuxième derrière le Stade toulousain
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Publié 23/11/2024 à 23:01 GMT+1
D'abord enflammé par ses protégés vannetais avant d'être refroidi par les Girondins, stade de la Rabine est passé de la liesse au désespoir en 40 minutes à peine ce samedi soir. Intenable, Vannes a mené 29-0, avant de voir son avance fondre inexorablement en seconde période. L'UBB a réussi une formidable remontée au score (29-37) sans Matthieu Jalibert, sorti sur blessure. Vannes reste dernier.
Arthur Retière a sonné la révolte de l'UBB, le 23 novembre 2024 à Vannes.
Crédit: Getty Images
L’Union Bordeaux-Bègles s’est offert une victoire comme on en voit peu samedi à Vannes pour le compte de la 10e journée de Top 14 (29-37). Menés 29-0 peu après une première demi-heure cataclysmique et privés de leur maître à jouer Matthieu Jalibert, sorti sur blessure au quart d’heure de jeu, les Girondins ont réussi une remontée phénoménale. Mal revenus des vestiaires après avoir encaissé un essai juste avant la pause, les Bretons se sont délités en seconde période, encaissant un cinglant 30-0. Un coup rude pour la lanterne rouge, qui perd là de façon assez inexplicable l’occasion de sortir la tête de l’eau.
En réussissant ce qui paraissait impossible, Bordeaux-Bègles a aussi soldé un vieux compte avec son passé récent. En 2019, les Girondins avaient perdu un match 43-36 à Chaban-Delmas contre le Stade toulousain après avoir mené 36-7. Cinq ans plus tard, ils ont remonté à leur tour un écart abyssal de 29 points, démontrant qu’un match n’était jamais plié à la pause en rugby.
Deux jaunes et un essai de pénalité sur la même action contre Vannes
Quels ont été les mots du manager Yannick Bru dans l’intimité du vestiaire pour réveiller à ce point une équipe bordelo-béglaise en phase léthargique pendant la quasi-totalité du premier acte ? On ne le saura sûrement jamais. Mais force est de constater qu’ils ont eu un effet remarquable, tout comme son coaching précoce, avec trois changements à la pause.
Relancés par deux essais très rapides de Cazeaux (42e) et Retière (46e), les Girondins, soudainement dans l’avancée constante, ont définitivement pris le dessus psychologiquement suite à une séquence qui a coûté très cher au promu. Deux cartons jaunes pour des plaquages hauts et un essai de pénalité sur la même action de jeu (56e) : un combo de l’enfer pour des Bretons pour qui il devenait trop dur, à 13 contre 15 durant dix minutes, d’inverser la tendance.
Un raté face aux poteaux de Lafage au moment de sauver les meubles avec un point de bonus défensif à deux minutes de la fin a terminé de les enterrer. L’épilogue d’une soirée qui est passée pour eux en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire du rêve au cauchemar, et qui risque de laisser des traces chez la lanterne rouge du Top 14.
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