Top 14 - 6e journée - Toulouse déferle sur l'UBB (56-13) et rejoint Pau et le Stade Français en tête

Toulouse a avancé comme un rouleau compresseur sur son adversaire malheureux des deux dernières finales de Top 14. Résultat : un match à sens unique et une victoire fleuve - évidemment bonifiée - sur une UBB (56-13) quelque peu remaniée, dimanche soir à Ernest-Wallon, pour le compte de la 6e journée. Et rejoint le trio de tête composé de Pau et de Paris.

Thibaud Flament et Joseph Laharrague lors de Toulouse - Union Bordeaux - Bègles en Top14, le 12 octobre 2025

Crédit: Getty Images

L’UBB est venue à Toulouse avec une équipe B et a pris une belle raclée (56-13). Le Stade toulousain n’a fait qu’une bouchée de cette formation girondine remaniée, sécurisant son bonus offensif dès la demi-heure de jeu grâce à quatre essais marqués.
Menés 35-8 à la pause, les Girondins ont légèrement freiné l’hémorragie en seconde période grâce notamment à l’entrée de Maxime Lamothe et Nicolas Depoortère, auteur des deux seuls essais de son équipe (45e, 80e). Grâce à ce carton, le Stade toulousain rejoint Pau et le Stade français en tête du Top 14.
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Ange Capuozzo et Xan Mousques lors de Toulouse Union Bordeaux - Begles en Top14, le 12 octobre 2025

Crédit: Getty Images

Dans une séquence captée par le diffuseur Canal+ lors d’un documentaire consacré à l’UBB, le manager bordelais Yannick Bru professait : "Si on joue comme ça, on va en prendre 80 à Toulouse". Au final, le score a plus ressemblé à la finale du Top 14 2024, lorsque l’UBB a sombré à Marseille (59-3). Son choix de se priver de cadres tels que le capitaine Jefferson Poirot, le maître à jouer Matthieu Jalibert ou encore sa machine à marquer Louis Bielle-Biarrey explique en grande partie cette déculottée.

Capuozzo marque pour son retour

Car en face, Toulouse a respecté l’affiche. Dans un grand soir, Thomas Ramos a transformé chacun des huit essais de son équipe. Thibaud Flament s’est senti pousser des ailes, marquant un essai fantastique après une course remarquable (23e), la première ligne s’est régalée, mettant au supplice son homologue en mêlée fermée.
Le revenant Ange Capuozzo, qu’on n’avait plus vu depuis la fin de saison dernière a, lui aussi, marqué ce match de son empreinte en plaçant un éclair foudroyant (37e). Anthony Jelonch a marqué un essai monstrueux de puissance, parvenant à libérer ses bras alors qu’il venait d’être coffré dans l’en-but (60e).
Bref, du très bon Toulouse à presque tous les étages, dans le sillage de ce qu’il avait montré deux semaines auparavant contre Castres (59-12) et qui a effacé la lourde défaite à Bayonne (40-26). Un Stade toulousain contre qui cette Union-Bordeaux Bègles là ne pouvait en aucun cas rivaliser.
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