"Tout repart de zéro"

J-B.G. : "C'est une journée satisfaisante d'autant que je n'étais pas forcément en grande confiance ce matin. J'ai pris des points importants au classement de la Coupe du monde et j'ai montré que j'étais présent. La confiance et le ski sont là. En première manche, j'ai pris des risques, je fais une grosse faute après le départ, puis deux nouvelles grosses erreurs sur le bas, mais je suis malgré tout dans le coup, je pensais être plus loin. Cela montre que dès que je fais mon ski et que je me balance, je suis dans le coup. Derrière en seconde manche, j'ai eu quelques petits soucis sur le haut, je n'étais pas dans le bon timing, mais j'ai fait un très bon bas qui m'a permis de bien revenir"

J-B.G. : "Je suis conscient que je ne fais pas un très gros mois de janvier. J'avais besoin aujourd'hui d'un résultat. Ce que j'ai fait à Adelboden (9e), Wengen (6e) et ici, c'est du solide, sans parler de Kitzbühel (2e) et Zagreb (1er). J'avais besoin de finir correctement sur cette Coupe du monde. La Coupe du monde, c'est usant, il faut toujours être devant alors que les Mondiaux, c'est une course d'un jour. Maintenant, je vais prendre quelques jours de repos avant les Championnats du monde. Quelque part, tout repart de zéro".

J-B.G. : "Herbst (3e) et Pranger (4e ex aequo avec Grange) étaient moins en forme que ces derniers jours, je crois que leur confiance en a pris un petit coup. Les Italiens reviennent, mais le titre reviendra à celui qui va s'engager le plus et qui va aller chercher le petit plus. Le slalom est ouvert, j'espère que les gens vont comprendre que c'est difficile en slalom de dominer toute la saison. Même si on skie fort, d'une course à l'autre on peut perdre la confiance qu'on avait. En slalom, cela se joue souvent à rien".