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La piste olympique de Jeongseon 2018 peu sélective selon les descendeurs

ParAFP

Mis à jour 04/02/2016 à 15:27 GMT+1

SKI ALPIN - Les descendeurs ont découvert jeudi la piste de Jeongseon utilisée pour les Jeux de 2018. Avec peu d'enthousiasme car beaucoup la jugent facile.

David Poisson à l'entraînement sur la piste de la descente à Jeongseon le 2 février 2016

Crédit: Panoramic

A deux ans des Jeux Olympiques d'hiver en Corée du Sud, les descendeurs de la Coupe du monde de ski alpin inaugurent la piste olympique de Jeongseon, "facile" selon les premiers commentaires, avec une descente samedi et un super-G dominical.
Au-delà de l'important décalage horaire, les skieurs qui avaient quitté la douceur et le mauvais temps des Alpes bavaroises, ont trouvé au pays du Matin calme un paysage de carte postale avec le froid, une neige abrasive et un ciel bleu.
Après dix ans, la Coupe du monde retourne donc en Asie dans une station qui a tout à apprendre. Le test a failli d'ailleurs être reporté d'un an : le télécabine conduisant au départ de la descente, à 1.370 m d'altitude, a été mis en service au dernier moment.
Et la piste ? Longue de 2852 m pour 825 m de dénivelé, elle est relativement courte et propose une première partie assez technique, puis la pente s'adoucit et la vitesse chute inévitablement.

Lente et facile

Jeudi, à l'occasion du premier entraînement officiel, les vitesses maximales ont été de l'ordre de 115 km/h, loin des 140 km/h atteints en Coupe du monde. Les sauts et les ondulations sont un beau terrain de jeu pour certains, dont le Norvégien Kjetil Jansrud, le plus rapide du premier entraînement couru jeudi.
Friand des pentes plus sévères, et si possibles verglacées, l'Italien Christof Innerhofer n'y a pas trouvé son compte. "C'est encore plus facile que ce que nous imaginions après la reconnaissance. On est à moins de 100 km/h sur 80% du parcours. Ce serait même la descente olympique la plus facile depuis 1984", a souligné le vice-champion olympique des Jeux de Sotchi.
Mais même deux champions olympiques de descente, les Suisses Bernhard Russi, sacré en 1972 à Sapporo, et Didier Défago, doré en 2010 à Vancouver, ne peuvent faire de miracles pour tracer une route rapide dans la partie inférieure. Le Valaisan collabore désormais avec Russi, architecte des descentes olympiques depuis deux décennies et contraint de construire une piste commune aux épreuves de vitesse masculines et féminines.

Piste commune

Vainqueur début janvier de l'exigeante descente de Santa Caterina, qui ne laisse pas une seconde de répit, le Français Adrien Théaux veut positiver : "C'est la piste des JO et on n'a pas le choix. Je pense qu'il y aura des retouches, peut-être pas demain (vendredi pour le second entraînement), mais plus sûrement pour les Jeux."
Le skieur de Val Thorens attend aussi avec impatience le super-G dimanche (03h00 françaises). "Comme la piste est assez large, et même s'il n'y pas trop de vitesse, on peut dessiner un tracé sympa avec des mouvements de terrain, des portes cachées", a-t-il déclaré à l'AFP.
Le genre de super-G qui pourraient convenir à l'Autrichien Marcel Hirscher, surtout avec cette qualité de neige. Le leader du classement général est venu chercher en Corée du Sud des points précieux pour prendre un peu de marge sur le jeune Norvégien Henrik Kristoffersen, pour le moment ancré dans les disciplines techniques.
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