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"Un bon horoscope"

ParAFP

Mis à jour 12/03/2011 à 01:33 GMT+1

Le Croate Ivica Kostelic, vainqueur officieux de la Coupe du monde, estime qu'"il faut vraiment un bon horoscope" pour pouvoir remporter le gros globe de cristal, tant la saison est dense, et les éléments extérieurs et les blessures peuvent tout remettre en cause.

Ivica Kostelic of Croatia competes during the men's Super-G at the Alpine Ski World Championship in Garmisch-Partenkirchen

Crédit: Reuters

IVICA KOSTELIC, depuis quand rêviez-vous de remporter la Coupe du monde ?
I.K. : C'était mon objectif depuis les deux, trois dernières saisons. Pas avant. Je pense qu'un homme a peur de rêver de telles grandes choses (rires)! Il y a tellement de facteurs qui rentrent en jeu pour une simple victoire en ski, alors pour remporter le classement général, trop de facteurs pèsent. Vous pouvez toujours dire, je veux gagner une médaille aux jeux Olympiques, parce que c'est en un seul jour, et si vous êtes bien inspiré, donnez tout, vous pouvez le faire. Là, il s'agit de cinq mois de compétition, et il vous faut vraiment un bon horoscope !
Etes-vous d'autant plus content que vous gagnez avec une belle avance ?
I.K. : C'est intéressant. Je ne m'attendais pas à cela, pas plus que je m'attends à voir cela dans le sport contemporain. On ne voit plus de grande domination de nos jours, surtout dans les principaux sports. Je ne pensais pas que cela arriverait si tôt dans la saison, non plus. Après Kitzbühel, en janvier, mes amis ont commencé à me dire que c'était fait. Mais je pensais que mes poursuivants reviendraient forts en fin de saison. C'est à Bansko (fin février) que je me suis dit que ce serait bon.
Qu'est-ce que signifie ce gros globe pour vous qui n'êtes pas originaire du pays le plus enneigé, ni doté des plus grandes ressources ?
I.K. : C'est une bonne chose, et c'est ce que j'aime dans le sport. Ce n'est pas toujours une question d'argent, cela peut-être aussi une question de travail et du coeur qu'on y met. J'espère que les jeunes skieurs qui viennent, comment dire, de pauvres arrières-pays puissent trouver dans cela un genre d'inspiration.
L'année dernière, vous disiez que la Coupe du monde favorisait les spécialistes de la vitesse, tout comme les super-combinés. En fait vous prouvez le contraire cet hiver, puisque trois victoires en super-combiné contribuent à ce titre au général...
I.K. : Je n'ai pas prouvé tant de choses que cela. Depuis 1995 et la fin de l'ère Alberto Tomba, un seul skieur orienté sur les épreuves techniques a remporté le classement général: Benjamin Raich. Donc disons que nous sommes deux maintenant en seize ans. La statistique montre où penche la balance. Vous devez être vraiment fort en descente si vous voulez avoir une chance de gagner la Coupe du monde. Nous les techniciens, surtout les slalomeurs, avons un handicap puisque les spécialistes de la vitesse ont deux épreuves similaires, le super-G et la descente, pour marquer des points. La balance de points penche toujours plus du côté de la vitesse.
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