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"Je devais me lancer"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 13/11/2010 à 09:09 GMT+1

Auréolée de quatre victoires en Coupe du monde depuis le début de sa carrière, Sandrine Aubert part, cet hiver, à la conquête du globe de slalom. La Française, qui a monté sa cellule privée, est ravie d'avoir quitté le giron fédéral. Dès Levi, elle espère montrer que sa décision était judicieuse.

ALPINE SKIING 2010 Sandrine Aubert

Crédit: Zoom

SA PREPARATION ET SA FORME ACTUELLE :
"Tout va très bien. Je n'ai pas rencontré le moindre souci de santé depuis ce printemps. J'ai eu un petit blocage de dos début septembre mais ce n'était rien du tout. Ça m'arrive de temps en temps mais ça se résout assez rapidement à chaque fois. J'attends que ça passe et... ça passe. L'entraînement d'avant-saison s'est bien passé. Il a été aussi intensif que celui de l'hiver dernier mais plus réparti. J'ai eu plus de temps pour tout organiser. Et tout a été mieux organisé. On est parti un mois au Brésil avec mon groupe privé. On faisait des semaines de cinq jours de ski. Ensuite on partait trois-quatre jours en week-end. J'avais plus de fraîcheur sur les skis. Il y avait autant d'intensité que l'année passée mais on n'a pu plus profiter. "
LA MISE EN PLACE DE SA CELLULE PRIVEE :
"Le team a été officialisé en mai. C'est comme monter sa boîte. Je devais me lancer, avec mon DUT commercial en poche (rires). Plus sérieusement, j'avais besoin de cette indépendance. Au sein du collectif, je n'arrive pas trop à m'exprimer. Je suis vite étouffer, j'ai du mal à vivre en collectivité. C'était un rêve pour moi depuis longtemps de créer un truc comme ça. J'ai eu la possibilité de le faire. Des gens et des partenaires m'ont encouragé à le faire. On a essayé. Pour nous, c'est un échange. Tony (Séchaud) m'a mis à disposition un super technicien : Pascal Lemoine. "Moineau", qui a travaillé notamment avec Antoine Dénériaz, a 25 ans d'expérience. Au niveau des skis, j'ai vraiment confiance en lui. Sam (Tissot, son coach et compagnon), c'est pareil. J'ai aussi recruté Sébastien Amiez comme consultant qui met du pep's dans l'équipe. Il fait bouger les choses et va beaucoup m'apporter psychologiquement. Il y a aussi un préparateur physique (Mario Cordoano) et des kinés (Christian Mallen, Tania Cotton). Cela fait du monde. Et un certain budget pour les déplacements."
SON RAPPORT AVEC LA FEDERATION :
"Aujourd'hui, tout va bien avec la Fédé. Ils ont accepté ma décision. Disons qu'ils l'ont tolérée. Ils m'ont accordé du prêt de matériel (des piquets Dalloz par exemple), des talkies-walkies. J'ai aussi reçu une petite subvention (NDLR : Sandrine n'a pas voulu nous communiquer la somme exacte) qui m'aide pour toutes mes dépenses. Aucun problème de ce côté-là."
SES PROGRES EN VITESSE :
"Cet été, j'ai beaucoup couru avec des garçons. On a fait de la vitesse avec des Slovènes et des Allemands. J'ai même atteint des vitesses de 135km/h. Dans quel but ? Progresser lors des combinés et des super-combinés. Quand on ne fait que du slalom, ce qui est embêtant, c'est qu'à un moment donné tu ne progresses plus. Car c'est toujours la même chose, la même concentration. Quand tu fais une semaine de vitesse et que tu retournes au slalom, tu as progressé. Cela aide de faire plusieurs disciplines. Ce que j'aime dans la vitesse, c'est quand ça tourne, faire des courbes incroyables. Aller droit n'est pas évident pour moi. Courir avec des garçons m'a donc aidé à progresser dans ce domaine. Cette saison, il est possible que je fasse quelques géants, même si je dois d'abord faire passer les slaloms. Dès que j'aurai 500 points, je pourrais partir 31 (avec un dossard assuré) pour les géants, les super-G et les descentes. C'est à ce moment-là qu'on verra si on franchit le cap ou pas."
picture

SKI ALPIN 2010 Garmisch Sandrine Aubert

Crédit: AFP

SES OBJECTIFS 2010-2011 :
"Je veux avant tout m'exprimer du mieux possible, être à bloc sur toutes les courses, sur toutes les manches. Je sais que, quand je suis à bloc, je fais partie des meilleures. Sur le papier, l'objectif c'est de gagner des Coupes du monde, les Mondiaux (en février), le globe. Si j'arrive à m'exprimer, ça devrait aller. Quand j'y parviens, je gagne. Quand ça ne veut pas, je fais parfois 5e. C'est comme ça. Après le discours est toujours le même : pour viser le globe, il faut engranger des points. C'est une addition. Après, le but, c'est de rater le moins de courses possibles."
SES COURSES PREFEREES :
"J'ai hâte d'aller à Courchevel. Il va y avoir une ambiance de dingue. Après, Semmering, en nocturne, c'est toujours fantastique. Zagreb est une étape que j'aime aussi bien car j'y ai déjà gagné là-bas (en janvier dernier). Et ça reste évidemment de bons souvenirs. J'aime bien la piste car elle est longue. A Maribor, l'ambiance est exceptionnelle car le public slovène est vraiment sympa et connaisseur. La piste est moins intéressante mais ça reste un déplacement agréable."
SES HOBBIES EN DEHORS DU SKI :
"Si je ne faisais pas de la compétition ? J'adorerais jouer de la guitare, faire de la peinture. Mais... je n'ai pas le temps !"
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ALPINE SKIING 2010 Sandrine Aubert

Crédit: Zoom

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