Coupe du monde - Saalbach I Sarrazin 4e du Super-G pour son retour, le petit globe pour Odermatt

Les Suisses sont à la fête ce vendredi à Saalbach ! Après le petit globe glané par Lara Gut-Behrami, c’est Marco Odermatt qui l’a imité pour s’offrir son deuxième petit globe consécutif en Super-G, à l’issue des finales en Autriche conclues à la 5e place.

Une course où les Suisses se sont offert un triplé sans lui avec le premier succès en Coupe du monde de Stefan Rogentin, vainqueur devant ses compatriotes Loic Meillard (+ 0’’03) et Arnaud Boisset (+ 0’’15), auteur de son premier podium. Malgré une grosse frayeur, Cyprien Sarrazin a rassuré sur sa forme avant la descente en prenant la 4e place. Niels Allegre termine lui 12e.

En ski alpin, il y a toujours un Suisse pour en cacher un autre. Ou même trois. Dans un Super-G où le contingent helvétique représentait 30% de la liste de départ (7/23), il n’était pas impossible d’imaginer un Suisse s’imposer, voir même un doublé. Mais un triplé, cela paraissait trop. Encore plus sans Marco Odermatt ! Car si le vainqueur du gros globe s’est assuré le petit globe de la discipline, il n’a pas réussi à monter sur un podium qu’il n’avait raté qu’à Garmisch (4e).

Dans des conditions déplorables, avec une piste qui a marqué après six dossards simplement, le Suisse n’a pas commis de grosses fautes mais a du se contenter de la 5e place (+ 0’’64), son pire résultat dans la discipline depuis Kvitfjell en février 2022. En l’absence de l’ogre Odermatt, les souris suisses se sont régalées et on a bien cru que ça serait Loïc Meillard qui allait emporter le pactole au terme d’un run quasi parfait, toujours aussi félin. Le Suisse a trouvé la clé sur les plats en cette fin de saison et il ne s’est est pas fallu de grand-chose (+ 0’’03) pour qu’il signe son premier succès dans la discipline. Mais ce vendredi 22 mars restera comme le jour de grâce de Stefan Rogentin.

Dossard 6 sur le dos, le Suisse a explosé la concurrence dès le haut du tracé (-0’’11 au 1er inter) avant de faire parler ses qualités techniques sur le bas pour résister à Meillard. Lui qui a souvent été placé (7e et 6e du classement de la Coupe du monde de Super-G ces deux dernières saisons) s’offre enfin, à 29 ans, le premier succès de sa carrière. Une victoire méritée en forme de triomphe total pour la Suisse puisque le jeune Arnaud Boisset complète le podium (+ 0’’15), le tout premier de sa carrière en Coupe du monde. Une journée beaucoup moins lumineuse pour les Bleus.

A la veille du rendez-vous le plus important des finales avec la lutte pour le petite globe de descente face à Odermatt, Cyprien Sarrazin s’est fait une grosse frayeur ce vendredi en se faisant désarçonner sur un saut, rattrapé par une réception magnifique. Une petite faute qui ne lui coûte sans doute pas le podium vu le retard (4e, + 0’’59) mais qui ne l’empêche pas non plus de devancer Odermatt à l’arrivée. Toujours de bon augure pour le moral avant la descente dominical. Pas du tout à l’aise sur la piste autrichienne, Niels Allegre a lui pris la 12e place (+ 1’’09).