"Crucial pour l'Autriche"

M.P. : "C'est la cinquième fois que je me bats pour une médaille. Et les fois précédentes, je suis toujours sorti. Alors là, le but était le podium. Avant la deuxième manche, j'étais nerveux. Je voulais assurer une médaille. Je savais que Grange (3e temps de la 1re manche) était sorti. J'ai alors décidé de ne pas prendre trop de risques au départ, ce qui ne m'a pas empêché de faire quelques fautes sur le haut du parcours. Mais j'ai repris mon calme et retrouvé mon rythme. En arrivant, je n'ai pas trouvé tout de suite mon nom sur le tableau. Après quelques secondes, j'ai réalisé que j'étais tout en haut et l'émotion m'a saisi. C'était ma cinquième grande compétition (4 Mondiaux et JO 2002) et ma première médaille."

M.P. : "Il y a effectivement eu beaucoup d'éliminations et d'abandons. Les conditions étaient excellentes. Cette hécatombe s'explique parce que lors des Mondiaux, une 4e ou une 5e place ne compte pas. Tout le monde se bat pour la médaille. C'est pour cela que certains des meilleurs sortent aussi. Ils attaquent pour le podium et rien d'autre. Si ça avait été une épreuve de Coupe du monde, je pense que 24 ou 25 (sur 30) seraient arrivés, et non pas 17."

M.P. : "Ce résultat était aussi important parce que l'équipe a été malchanceuse et a vécu des moments difficiles. Cette victoire est obtenue à l'arraché."