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"Hâte de me racheter"

Eurosport
ParEurosport

Publié 13/12/2008 à 09:10 GMT+1

Après les géants de Sölden et Beaver Creek, qui l'ont vu revenir bredouille d'Autriche et du Colorado, Steve Missillier espère marquer ses premiers points dans cette discipline ce week-end à Val d'Isère. Le Français sait qu'il n'est pas loin d'une grosse

STEVE MISSILLIER, lors du slalom de Levi, vous avez signé une très belle 8e place, votre meilleur résultat en Coupe du monde. Que visez-vous sur celui de Val d'Isère dimanche ?
S.M. : Cette belle place, je la dois à une piste parfaite qui laissait à tout le monde ses chances. J'avais effectué de bons entraînements cet été qui me laissaient espérer. Mais c'est vrai que réaliser sa meilleure performance lors de la première course de slalom est très encourageant. J'avais un bon feeling avec la neige bien dure et j'ai réussi à faire deux manches pleines, sans fautes, et sans être à la limite. Pour Val d'Isère, un top 10 serait idéal et cela confirmerait mes bons progrès dans tous les domaines car la piste ne ressemble pas trop à Levi.
La Coupe du monde pose ses valises à Val d'Isère cette semaine. Est-ce une pression particulière à trois mois des Mondiaux ici-même ?
S.M. : Oui, ca sera différent. Déjà, les techniciens ne courent pas très souvent en France. Pour ma part, ce sera ma première coupe du monde en France. Courir devant son public, c'est fantastique et j'espère que ce sera une belle fête du ski français. Mais c'est vrai que le grand intérêt de cette étape de la coupe du monde, c'est la préparation pour les Mondiaux. C'est très important d avoir déjà reconnu la piste, mais ce ne doit pas être un entraînement, ca reste une Coupe du monde avant tout. De toute façon, en ski, les repères, on ne les prend que si on est a 100%, on n'y va pas pour regarder la piste mais pour la skier.
Comment s'est déroulé votre stage d'entraînement avant Beaver Creek. Sur quoi avez-vous axé votre travail ?
S.M. : Très bien même si le mauvais temps nous a gâché quelques journées d'entraînement et de bonnes conditions de neige. Les coaches ont réussi à nous trouver de très bonnes conditions de neige. On est allé à Aspen sur la piste des filles et là, on a eu de la bonne neige glacée. Ailleurs, on n'aurait rien pu faire. On a beaucoup bossé sur le feeling de cette neige américaine qui est un peu différente de celle qu'on trouve en Europe, qui est très agressive et qui mérite d'allonger un peu plus l'appui. Mais c'était, surtout pour le début de stage, un retour sur les skis de géant après Levi.
D'ailleurs, comment jugez-vous votre début de saison en géant ?
S.M. : C'est très décevant. A Sölden; je loupe la qualif' pour pas grand-chose, avec beaucoup de fautes, mais la vitesse était là. A Beaver Creek, je sors mais je n'étais pas du tout dans le coup sur le haut du parcours. Pourtant, je skie bien à l'entraînement et assez vite mais je n'arrive pas encore à le réaliser en course. Il me manque surement le bon rythme et un peu de confiance dans cette discipline car, depuis décembre 2007, je n'ai pas marque le moindre point en géant.
Samedi, à Val d'Isère, a lieu le géant. Un top 10 serait un beau cadeau d'anniversaire, avec un jour de retard...
S.M. : En effet, un très beau cadeau même car j'ai hâte de me racheter après ce mauvais début de saison en géant.
Notre consultant Jean-Pierre Vidal vous surnomme souvent le "petit Bode Miller" à l'antenne. D'où ce surnom vient-il ?
S.M. : Il doit venir de ma façon de skier, de mon gabarit longiligne. Et il me semble qu'il provient de JP lui-même (rires)....
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