Lizeroux : "Très exigeant"

"C'était très tournant, exigeant. Je n'avais pas l'impression de bien skier mais je me suis battu jusqu'en bas. Ce sont des courses qui se jouent à la +gnac+, au mental. Oui, je suis content. (Sur son rôle de leader après la blessure de Jean-Baptiste Grange). Ce sont des choses que je ne prends pas en considération. On fait un sport individuel, on ne joue pas pour les autres. Moi, on me dit +tu as, tu n'as pas la pression+. Ca ne veut rien dire. Moi j'adore ça, la pression. Quand j'ai les jambes qui flageolent au départ. Après dire +on craque, on craque pas, on a trop de pression+, je n'ai pas attendu que les gens soient derrière moi pour avoir des ambitions, pour croire en moi. Après quand on se sent bien et qu'on skie bien, et qu'il n'y a pas de résultat au bout, c'est frustrant. Sur les trois premiers slaloms, je crois que je suis dans le coup. Je n'ai rien à envier aux autres. Cette saison, je peux m'appuyer sur une grosse constance. Giuliano (Razzoli) aujourd'hui était très très fort, notamment sur le plat, très fluide. Il faut que je m'en inspire pour trouver un compromis entre l'agressivité, l'engagement, et le relâchement. Il faut que je continue avec mon tempérament, avec mes armes", a rajouté le Plagnard.