ATP Barcelone - Carlos Alcaraz domine Stefanos Tsitsipas (6-3, 6-4) et remporte son 3e titre de la saison

Le numéro deux mondial, l’Espagnol Carlos Alcaraz, 19 ans, n’a laissé aucune chance au Grec Stefanos Tsitsipas en finale de l’ATP 500 de Barcelone. Une victoire sans appel en deux manches : 6-3, 6-4. Impérial dans tous les secteurs du jeu, usant de son arme fatale, les amorties, le jeune prodige espagnol a écoeuré son adversaire. Voilà Carlos Alcaraz remportant son troisième titre cette saison, après Buenos Aires et le Masters 1000 d’Indian Wells, son deuxième consécutif ici à Barcelone. Il faudra évidemment compter sur lui cette saison sur terre battue.

A la fin, c'est toujours Carlos Alcaraz qui gagne ! Cette rengaine est certainement entrée dans la tête de Stefanos Tsitsipas, qui nourrit un complexe d’infériorité face à son jeune rival : trois défaites lors de leurs trois affrontements avant cette finale. Cela fait donc quatre cet après-midi en finale de l’ATP 500 de Barcelone. Peut-être la victoire la plus impressionnante du prodige espagnol face au Grec.

Sous le soleil de plomb barcelonais, le duel a mis du temps à démarrer. Les deux joueurs se sont craints, longtemps. Tsitsipas a pourtant breaké le premier (1-2) avant d’être immédiatement rattrapé par l’ex-numéro un mondial. Le show Alcaraz a débuté : coups droits liftés sur la ligne, revers croisés en fond de court, la panoplie déployée par l’Espagnol lui a permis de prendre le large dans cette première manche au meilleur des moments.

Un break à 4-3 avant de conclure ce set sans sourciller : 19 coups gagnants pour le joueur de 19 ans, dont la majorité se résume à des amorties léchées, en coup droit ou en revers. Chacune d'entre elles a dégoûté encore un peu plus Tsitsipas, cloué en fond de court pour constater les dégâts.

La deuxième manche n’a fait que confirmer la différence de niveau entre les deux joueurs ce dimanche après-midi. Stefanos Tsitsipas a tenté de tenir, mais a fini par lâcher à deux jeux partout dans la seconde manche. Alcaraz, impérial au service (77% de points gagnés au premier service) a accéléré et profité des erreurs de son adversaire, abandonné par son service : 57% de points gagnés après sa première balle. Ajoutez à cela des erreurs manifestes, souvent en revers, et cette finale s’est transformée en punition pour le cinquième joueur mondial qui n’a jamais décroché au score, mais dans le jeu Carlos Alcaraz avait toujours un coup d’avance.

1 heure et 18 minutes ont suffi à l’Espagnol pour conserver son titre et asseoir sa domination face à Stefanos Tsitsipas, encore battu.