ATP Barcelone - Pour sa rentrée, Carlos Alcaraz expédie Nuno Borges (6-3, 6-1)

La fusée est lancée. Alors que le 1er tour d'un nouveau tournoi peut être délicat à gérer, surtout après quelques semaines sans jouer, Carlos Alcaraz n'a pas tergiversé, bien au contraire. Mardi, le Murcien n'avait visiblement pas de temps à perdre face au Portugais Nuno Borges, 79e joueur mondial, auquel il a laissé quatre petits jeux (6-3, 6-1) en 1h03 pour son entrée en lice à Barcelone, où il est tenant du titre. Pour obtenir son billet pour les quarts de finale, il sera opposé à l'un de ses compatriotes espagnols : Bernabe Zapata Miralles ou Roberto Bautista Agut.

On s'en doutait et on l'a vérifié : Carlos Alcaraz n'a pas eu beaucoup de mal à s'adapter à l'ocre catalan. Le numéro 2 mondial, qui a déjà joué deux tournois sur terre battue cette saison à Buenos Aires et Rio de Janeiro en février, a rapidement retrouvé ses marques. Et son adversaire du jour, Nuno Borges, en a fait les frais. Le Portugais a dû céder son engagement à cinq reprises dans une partie à sens unique.

A peine "Carlitos" a-t-il connu un moment de flottement en perdant l'un de ses deux breaks d'avance dans le premier set à 5-2. Il est reparti dans la foulée de plus belle en alignant quatre jeux (6-3, 3-0). Il n'en a même cédé qu'un sur les sept derniers disputés, grâce à ses décalages de coups droits inspirés et à son explosivité. Si tout n'a pas été parfait - il a même commis un peu plus de fautes directes que frappé de coups gagnants (14 contre 11) -, il a largement dominé les débats, réduisant Borges à l'impuissance.

Dans la seconde manche, le Portugais a d'ailleurs souffert le martyre sur ses secondes balles : un point gagné sur 7 seulement (soit 14 % de réussite). Privé d'initiative, il n'a compté que deux coups gagnants à son actif. Visiblement, il semble donc bien que les blessures contractées à Miami soient de l'histoire ancienne pour Alcaraz. Le Murcien ne pouvait pas espérer meilleure entrée en matière : il n'a jamais tremblé et a encore une belle marge de progression.